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Rencontre avec Aurore Debonnaire, parachutiste et future monitrice de chute libre indoor

Nous avons pu discuter avec Aurore, une passionnée de parachutisme qui a fait de son rêve d’ado une réalité. Elle est désormais en voie de pouvoir accompagner tous les plus curieux de sensations fortes !

Qui est Aurore Debonnaire ?

Aurore est une parachutiste de 34 ans poursuivant actuellement une formation chez Ifly Paris pour devenir monitrice de chute libre indoor. C’est-à-dire de vol dans un simulateur de chute libre aussi appelé ‘soufflerie’. 

 

D’où lui est venu l’envie de faire du parachutisme ?

Aurore a toujours aimé le sport, dont les arts martiaux et les sports de combat. Elle a pratiqué le Taekwondo, la boxe française, le kickboxing et la boxe thaï. 

Crédit photo: Aurore Debonnaire

Mais à 15 ans, c’est le film « Drop Zone » qui a sollicité en elle le désir d’un jour faire du parachutisme.

Elle n’était pourtant pas certaine que cette envie puisse être réalisable. Elle la voyait plutôt comme un rêve. Mais c’est avec persévérance qu’Aurore s’est renseignée et a décidé d’aller essayer un saut en tandem. Le saut en tandem est un saut accroché au moniteur afin d’assurer la sécurité et de pouvoir être guidé par quelqu’un de qualifié. Elle avait bien 20 ou 21 ans lorsqu’elle a pu vivre cette expérience qui lui a ouvert les yeux sur une passion évidente.

A : « Ce qui me plait le plus dans cette discipline, c’est la liberté, le vaste espace pour sauter, cette sensation d’être tout petit »

 

Quelle formation a-t-elle suivie pour pouvoir pratiquer le parachutisme?

Aurore a dès lors économisé pendant un an afin de débuter la formation de parachutisme connue sous le nom de la ‘PAC’ (progression accompagnée en chute). Son stage dans les Hautes-Alpes a duré approximativement 5 jours, et lui a permis de pouvoir commencer à sauter seule. 

Ensuite, il y a eu des brevets à passer : le brevet A à 15 sauts d’expérience, le brevet B à 30 sauts. A partir de ce moment-là, Aurore a dû faire un autre petit stage, le B2, qui lui a permis de sauter avec d’autres personnes qui ont au moins le même niveau qu’elle.

Crédit photo: Aurore Debonnaire

A : « Ce que j’aime c’est de pouvoir rencontrer des gens, de pouvoir sauter avec des amis, de faire des figures ensemble »

 

Pourquoi s’être orientée vers la chute libre indoor ?

Aurore Debonnaire a toujours voulu travailler dans le monde du parachutisme. Mais avant de pouvoir devenir monitrice, il fallait passer par d’autres tâches comme le pliage de parachute, l’accueil. Elle n’y a jamais vraiment trouvé son compte. C’est en côtoyant d’autres personnes dans le métier qu’elle s’est aperçue que ce travail nécessite énormément de temps et de déplacements. Ceci ne lui correspondait pas à l’évidence.

Elle a alors commencé à songer à la soufflerie, cette bulle de verre dans laquelle un vent puissant réplique la chute libre d’un saut en parachute. Cette discipline permet aux débutants et aux experts de se perfectionner. Ici, elle peut y travailler toute l’année. C’est stable et permet également la pratique de la chute libre.

 

Au fond, qu’est-ce que la chute libre indoor ?

Crédit photo: Aurore Debonnaire

Aurore : « la soufflerie c’est toute la partie chute libre d’un saut. On y retrouve les mêmes sensations de vol. Cela dure plus longtemps et c’est moins cher. C’est pour cela que les parachutistes s’y entrainent et s’améliorent rapidement » 

Les sensations y sont différentes car on ne saute pas d’un avion, mais il y a d’autres sensations tel que le risque de se cogner à la vitre qu’on ne retrouve pas dans le vide du parachutisme classique.

 

Quelle est la formation à faire pour devenir monitrice de soufflerie ?

Des tests physiques pour entrer en formation car il faut avoir une bonne condition physique. Les cours s’enchaînent et il faut être apte à pouvoir continuer la pratique durant des heures. Les séances avec les élèves durent 30 minutes et les moniteurs ont plusieurs séances par jour. C’est pour cela que la cardio et les muscles sont essentiels. L’air a une grande force et pouvoir contrôler ses mouvements et ceux de l’élève nécessite une contre-force importante.

Ensuite, on apprend les techniques pour gérer les élèves, savoir comment les maintenir, leur apprendre à être autonome. Tout cela basé sur beaucoup de sécurité. Cette formation dure environ 5 semaines.

Par la suite, ils peuvent améliorer leur niveau d’enseignement. Il y a 4 niveaux à passer.

 

Quels sont ses meilleurs souvenirs et prochains objectifs de parachutisme ?

Aurore : « Mon meilleur souvenir de parachutisme c’est un saut en hélicoptère que j’ai eu l’occasion de faire. Je n’étais jamais montée dans un hélicoptère ! Mon prochain défi c’est la montgolfière ! »

« J’ai fait un peu de vol relatif, c’est-à-dire que je reste à plat et nous devons réaliser des figures avec les autres parachutistes. Je suis en train d’apprendre le ‘sit’ (assis) en soufflerie, ainsi que la position debout, et j’espère pouvoir bientôt les faire dehors. Par la suite, j’aimerais me perfectionner et apprendre la tête en bas. »

 

Quelle est la place de la femme dans le parachutisme ?

Aurore nous a expliqué qu’il y a plus d’hommes que de femmes dans ce milieu. Mais elle voit tout de même pas mal de femmes pratiquer cette discipline.

Aurore : « Petit à petit c’est bien de voir que nous aussi les femmes, même si on a techniquement moins de force que les hommes, on peut faire ce métier avec de l’entrainement ! »

 

Conseils aux femmes intéressées par la pratique du parachutisme que ce soit pour vivre l’expérience ou pour en faire son métier ?

Petite astuce sensation : ne pas nécessairement passer par la case ‘soufflerie’ avant de sauter en parachute pour la première fois afin de garder toutes les sensations pour une expérience unique. Cependant Aurore recommande grandement la soufflerie pour s’améliorer et apprendre des techniques.

Aurore nous a également partagé qu’elle a le vertige et que le fait de ne pas avoir les pieds au sol aide à ne pas trop ressentir ce vertige. Donc même si vous en souffrez, le parachute est aussi fait pour vous, mais la soufflerie pourrait aider au début !

Aurore Debonnaire : « si on a ce petit truc dans la tête qui dit ‘tiens, j’ai envie de tenter’, j’ai envie de dire qu’on n’a qu’une vie. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir faire plein de choses, donc si on a les moyens de le faire, autant essayer ! »

 

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