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Sara Balzer : la sabreuse strasbourgeoise

FDS : Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Sara Balzer :  Je m’appelle Sara Balzer, j’ai 26 ans, je viens de Strasbourg et je suis sportive de haut niveau en escrime et je viens de me qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
J’ai commencé l’escrime à l’âge de 8 ans et c’est rapidement devenu ma passion. Quelques années plus tard, mon rêve olympique est né et depuis je m’entraine pour atteindre cet objectif.

 

FDS : Pourquoi l’escrime et pas un autre sport ?

Sara Balzer :  Je faisais beaucoup de différents sports quand j’étais plus jeune et j’ai finalement choisi l’escrime parce que j’aimais le fait que ce soit aussi bien tactique que technique ou physique. J’ai rapidement fait des podiums ce qui m’a d’autant plus motivée.

 

FDS : Comment t’entraines-tu ?

Sara Balzer : Je m’entraine à L’INSEP à Paris depuis 2013 avec l’équipe de France. J’ai deux entrainements par jour et cela du lundi au vendredi. Ce qui fait environ 20h par semaine.

 

 
 
 
 
 
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« Je suis entourée de sportifs comme moi »

Sara Balzer : Ca n’a pas toujours été facile notamment quand j’étais plus jeune où je voyais mes amis sortir, s’amuser, voyager et moi j’étais souvent bloquée par mes entrainements ou compétitions. Mais depuis que je suis à l’INSEP, mon projet est devenu plus professionnel et mon investissement est devenu total. Je me suis aussi habituée à ce mode de vie et j’arrive à concilier mon sport et ma vie privée.

 

« Il n’est pas toujours facile d’allier école et sport »

Sara Balzer : Il a fallu faire des choix à certains moments. J’ai en effet du dédoubler des années afin de pouvoir m’entrainer comme je le voulais. Certaines écoles/facs le proposent, d’autres non. Il faut donc s’adapter et des fois revoir ses choix. J’ai fait la majeure partie de mes études à distance ce qui m’a permis de gérer mon emploi du temps comme je le souhaitais.

 

« Je n’ai jamais eu envie d’abandonner »

Depuis que je fais du sport de haut niveau, j’ai rencontré beaucoup de difficultés, des défaites, des blessures notamment une rupture complète du ligament croisé qui m’a arrêtée presque 1 an. Mais à aucun moment j’ai eu envie d’arrêter ou d’abandonner. J’ai cette envie en moi, ce rêve qui m’anime depuis toujours.

 

FDS : Qui te soutient le plus dans tes compétitions ?

Sara Balzer : Ceux qui me soutiennent le plus ce sont mes proches, ma famille. Ils sont toujours là pour moi, à m’encourager et me soutenir. C’est un pilier très important pour moi.

 

FDS : Quel est ton meilleur souvenir sportif ?

Sara Balzer : Mon meilleur souvenir sportif est quand j’ai gagné les championnats du monde universitaire en 2019 à Naples. C’était une journée parfaite où je sentais qu’à chaque tour mon niveau progressait. Je me sentais bien, sereine, je n’avais pas besoin de réfléchir, tout me venait simplement. C’était une très belle victoire que je n’oublierais jamais.

 

« J’ai hâte de vivre cette aventure avec mon équipe »

Je me sens bien, très heureuse d’avoir été sélectionnée pour les Jeux Olympiques 2021 de Tokyo. J’ai hâte de vivre cette aventure avec mon équipe. Ces mois qui arrivent, nous allons tout mettre en place pour qu’on soit la meilleure équipe possible le jour J. Ce sera un chemin enrichissant et intéressant et j’ai hâte de tout donner pour qu’on aille chercher la plus belle médaille ensemble.

 

FDS : As-tu d’autres passions ?

Sara Balzer : J’aime beaucoup la création de contenu digital, cet univers m’intéresse beaucoup. J’aime aussi beaucoup les animaux et la cause animale.

 

« Je dois réfléchir à ce que j’aimerais faire après ma carrière »

L’escrime n’étant pas un sport professionnel, nous n’avons pas de salaire comme au foot (lol). Il faut donc qu’on travaille et étudie car quand notre carrière s’arrête, il faut tout de suite qu’on rentre dans la vie active.
Je suis actuellement en 3ème année de licence en communication digitale. J’aimerais travailler dans la communication digitale et dans le domaine du sport cela m’intéresserait.

 

« L’escrime n’est pas un sport qui nous permet de vivre »

Beaucoup de frais sont à notre charge notamment certains déplacements en coupe de France ou coupe du monde. Se rajoute à cela ma vie courante à Paris. Ne pouvant pas avoir un travail à coté à cause des entrainements, il n’est pas facile de joindre les deux bouts. Je suis donc actuellement en recherche de partenaires et sponsors qui aimeraient me soutenir dans mon projet olympique et partager avec moi cette aventure.


Sara se prépare maintenant pour les Jeux Olympiques 2024. Suivez-la à l’occasion de ses entraînements dans cette vidéo !

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