Dans cet article, vous retrouverez tous les chiffres sur le sport féminin !
La place du sport féminin à la télévision
En 2021, seulement 4,8% du temps de diffusion des compétitions sportives à la télévision était occupé par du sport féminin, contre 21% pour le sport mixte et 74,2% pour le sport masculin.
D’après une étude de l’ARCOM, 35% des personnes interrogées regardent davantage le sport féminin en 2023 qu’auparavant.
Les disparités de genre dans le monde du sport
Les sports sont encore trop divisés en catégorie, certains considérés comme plutôt « féminins » et d’autres plus « masculins ».
Parmi les licenciés de moins de 18 ans jouant au rugby, 97% sont des garçons contre 3% de filles. En revanche, la gymnastique compte 78% de filles et 22% de garçons. Dans la danse, 93% des pratiquants sont des filles, avec seulement 7% de garçons. Le football est composé quant à lui à 96% de garçons et 4% de filles.
Les inégalités de salaires dans le sport féminin
Selon l’Insee en 2021, il y a un écart de 24% entre le revenu salarial moyen des hommes et celui des femmes tous secteurs professionnels confondus. Il va de même dans le sport.
Le salaire moyen mensuel brut d’un joueur de Volley-ball en Ligue A s’élève à 3500€ quand celui d’une joueuse dans la même catégorie n’est que de 2500€. Dans le milieu du football, un joueur en ligue 1 touchera 50 000€ en salaire moyen mensuel. Une joueuse en Division 1 féminine bénéficiera quant à elle d’un salaire moyen mensuel de 3000€. La joueuse la mieux payée du championnat de France de Football, Marie-Antoinette Katoto, a un salaire de 100 fois inférieur à celui du footballeur le mieux payé de L1, Kylian Mbappé.
Le manque de modèles féminins dans le milieu du sport
Selon un sondage réalisé par Sport Heroes et la Fondation Alice Milliat, 90% des personnes citent un homme lorsqu’on leur demande de nommer une personnalité sportive qui les inspire. Sur les 1105 participants, 800 ont cité un homme et 305 une femme. Les hommes ont cité des hommes dans 96,3% des cas, et seulement 32,8% des femmes ont nommé des femmes.
Les écarts dans la pratique sportive selon les genres
Selon l’Insee, 70% des adultes pratiquent une activité sportive régulière ou occasionnelle en 2023.
Les hommes pratiquent plus une activité régulière, à hauteur de 62% contre 58% pour les femmes. Les femmes quant à elles les dépassent concernant l’activité sportive occasionnelle. Elles sont 13% à en effectuer contre 11% pour les hommes. Au total, 73% des hommes font donc du sport contre 71% des femmes.
Les sports pratiqués restent en revanche très différents selon les sexes. En effet, les femmes représentent seulement 30% des pratiquants des sports collectifs, mécaniques et de combat. Elles représentent à l’inverse près de 60% des adeptes de gym, fitness, wellness.
Les hommes regardent plus le sport féminin que les femmes
69% des hommes se disent intéressés par au moins une discipline du sport féminin, contre 54% du côté des femmes. Une statistique peu étonnante au vu qu’en général, 43% des femmes se disent intéressées par le sport à la télévision, contre 69% des hommes.
Les sports féminins qui intéressent les hommes ne sont pas les mêmes que ceux qui intéressent les femmes: ceux qui obtiennent une forte audience masculine sont l’athlétisme à 44%, le football à 47%, le tennis à 41%. Alors que les sports qui intéressent le plus les femmes sont l’athlétisme à 28%, le tennis à 30% et le football à 27%.
Le rugby, sport féminin: chiffres
Les parents sont en général moins favorables à inscrire leur fille que leur fils dans un club de rugby. D’après une étude de l’institut Kantar, 41% des français montrent un intérêt pour ce sport. Et 81% des parents se disent favorables à inscrire leur fils au rugby contre 66% pour leurs filles.
Parmi ces parents, les profils qui se montrent le moins favorable sont:
- Les 25 à 34 ans. Ils se disent à 81% favorable à inscrire leur garçon au rugby contre 56% pour leur fille.
- Les pères. Ils se disent à 79% favorables à inscrire leur garçon contre 62% pour leur fille.
- Les personnes qui ne sont pas intéressées par le rugby. Parmi celles-ci 71% sont favorables à inscrire leur garçon à ce sport contre 56% pour leur fille.
Les plus favorables sont les parents pratiquants. 44% des enfants dont les parents font du rugby ont déjà pratiqué ce sport eux aussi, contre 22% pour les enfants des parents non pratiquants. Mais ils sont seulement plus favorables à inscrire leur garçon au rugby, et sont tout aussi peu enjoués que les parents qui ne sont pas pratiquants à y inscrire leur fille.
Mais alors pourquoi les parents sont réticents à l’idée d’inscrire leurs filles au rugby ?
- 20% le sont car ils pensent qu’elle n’a pas les capacités physiques requises.
- 60% parlent des stéréotypes tels que le physique comme un frein à la pratique.
- 30% pensent qu’il n’y a pas assez de sportives dans cette discipline pour inspirer les jeunes filles et ainsi permettre le développement de ce sport au féminin.
Que pensent les français du rugby et du sport féminin ?
- 40% pensent que les joueurs méritent une meilleure médiatisation
- 80% des pratiquants de ce sport se disent intéressés par le rugby féminin
- 37% souhaitent voir apparaître des stages de rugby pour les filles
- 35% pensent que les clubs de rugby devraient collaborer avec les écoles
- 32% voudraient des journées portes ouvertes dans les clubs
La pratique du Yoga par pays et par genre
Quel genre pratique selon vous le plus le yoga ? Il s’agit des femmes ! Selon les pays les chiffres varient, mais la tendance reste la même.
- En France, le pourcentage de femmes pratiquant le yoga s’élève à 17%, contre 5% pour les hommes.
- En Angleterre, 32% des femmes disent pratiquer au moins occasionnellement le yoga, contre 8% des femmes.
- En Espagne, c’est 30% des femmes contre 8% des hommes qui pratiquent.
- Aux Etats-Unis, 30% des femmes pratiquent le yoga, contre 11% des hommes interrogés.
- Et en Corée du sud, c’est 44% des femmes qui pratiquent le yoga contre 9% des hommes !

Les freins à la pratique d’une activité sportive pour les françaises
Il existe malheureusement de nombreux freins à la pratique dans le sport féminin. Elles subissent encore trop le poids de la charge mentale au quotidien.
- Les principaux freins à la pratique sont:
- Le coût financier à 49%
- Les contraintes familiales à 46%
- Les contraintes professionnelles à 44%
- Les contraintes domestiques à 40%
- Le cycle menstruel à 27%
- La non-accessibilité aux femmes à 15%
Ces freins, il faut arriver à les surmonter afin de permettre à toutes d’accomplir leurs passions. A toutes les femmes: ne vous créez pas de barrière, car vous avez tout autant le droit de vous épanouir dans un sport.
La proportion de femmes participant aux Jeux Olympiques d’hiver depuis 1992
De 1992 à 2022, nous pouvons constater une ouverture de cet évènement aux femmes. Bien évidemment, ce n’est pas encore assez et l’égalité est encore loin d’être atteinte dans le monde du sport. Néanmoins, il convient tout de même de mettre en avant cette évolution. Car en 1992, seulement 27,1% des participants aux Jeux Olympiques d’hiver étaient des femmes.
Au fil des années, le pourcentage augmente peu à peu. En 2022, l’événement comprenait 36,9% de femmes. Et en 2014, le pourcentage monte à 40,4%. Enfin, en 2022, c’est 44,7% de femmes qui performent aux épreuves. C’est une égalité (presque) atteinte pour les Jeux Olympiques d’hiver actuellement !
Les différences physiologiques femme-homme dans le sport
Le corps des femmes et des hommes diffèrent sur de nombreux plans : taille, poids mais aussi paramètres physiologiques. Ce qui explique les différences de performances avec les hommes, qui peuvent varier de 6 à 30% selon les sports. Cela ne signifie pas que les performances des femmes sont moindres, loin de là ! Seulement que les capacités et possibilités diffèrent entre les sexes.
Car la taille du cœur et des poumons influence notre capacité à l’effort. Cela détermine le volume d’oxygène apporté à chaque inspiration et la quantité de sang apportée aux organes à chaque battement. Le cœur et les poumons des femmes ayant physiologiquement une taille inférieure à celle des hommes, il est donc normal de voir des différences se profiler lors de l’effort. La masse musculaire consiste quant à elle à 35% de la masse totale chez un homme en moyenne, contre 28% chez la femme.
Les femmes ont également à jongler avec leur statut hormonal, qui affecte leur métabolisme. Chez la femme, les hormones majoritairement présentes sont l’oestrogène et la progestérone, qui ont tendance à augmenter la masse grasse. Chez les hommes, c’est la testostérone qui joue un rôle anabolisant et favorise donc le gain musculaire.
Ainsi, les femmes se trouvent défavorisées dans les épreuves de force pure, quand elles vont davantage performer lors des disciplines d’endurance et de souplesse. C’est pourquoi les meilleures performances de sport féminin sont égales à 90% des records masculins en général dans le sport de haut niveau. Pour autant, cela varie énormément selon les disciplines.
Ainsi, une femme qui performe dans un sport, c’est une femme qui a dépassé toutes ces contraintes et s’est battue pour affirmer son potentiel et sa puissance. C’est une femme qui malgré les barrières sociales et physiologiques qui se dressent devant elle, arrive à les franchir et les surmonter.
Combien de spectateurs pour la Coupe du monde féminine de la FIFA ?
Depuis 1991, le nombre de spectateurs moyen lors des matchs de cette compétition a fluctué:
– 1991: 19 615 spectateurs
– 1995: 4315 spectateurs
– 1999: 37 319 spectateurs
– 2003: 21 239 spectateurs
– 2007: 31 169 spectateurs
– 2011: 26 428 spectateurs
– 2015: 26 029 spectateurs
– 2019: 21 756 spectateurs
– 2023: 30 904 spectateurs
Les femmes ne pratiquent pas encore totalement sereinement leur sport.
43% des femmes interrogées déclarent avoir déjà subi du harcèlement pendant leurs séances de course quotidiennes ou leur pratique du sport, contre seulement 4% des hommes
Comment progresser et peut-être espérer devenir professionnelle lorsque l’on ne peut pas pratiquer son sport sereinement ? C’est pourquoi des initiatives ont été lancées, comme la Sine Qua Non Run.
Cette course se déroule de nuit à Paris. Elle a pour objectif de montrer aux femmes qu’elles ont leur place dans les rues quelle que soit l’heure, le lieu ou leur tenue. Il s’agit ici de permettre aux femmes de se réapproprier l’espace et de regagner en confiance lors de leurs sorties running.
Qui sont les fans de sport féminin ?
Selon un sondage effectué par Sporsora, parmi les fans de sport féminin interrogés 41% sont des femmes et 59% des hommes.
Ces personnes se sont intéressées au sport féminin de différentes manières :
– 38% en le regardant à la télévision
– 19% en pratiquant du sport
– 27% grâce aux Jeux Olympiques 2024
– 12% en suivant les performances d’un athlète national
– 27% par les recommandations d’un membre de la famille
Quels sont les sports féminins qui comptent le plus de fans ?
– 6,8 millions pour le football
– 5,7 millions pour le tennis
– 5,4 millions pour l’athlétisme
– 5,2 millions pour la natation
– 3,9 millions pour le cyclisme
Le sport, une pratique aux multiples bienfaits !
Le sport et sa pratique apportent de nombreux bienfaits au corps et à l’esprit. Pratiquer régulièrement une activité sportive contribue à adopter un équilibre et un rythme de vie sain, ainsi qu’à gagner en confiance en soi.
Et nous en sommes bien conscients ! En effet, selon une étude de la FFEPGV, les termes que les français associent le plus souvent au sport sont:
- Santé à 51%
- Bien-être à 42%
- Forme à 50%
Selon cette même étude, 68% des français déclarent pratiquer une activité physique régulière. La recherche de bien-être et de santé semble ainsi être une des raisons principales à la bonne pratique des français.
Une égalité des genres enfin atteinte pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 !
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont les premiers jeux de l’histoire à présenter un nombre égal d’athlètes masculins et féminins. Une première pour le sport féminin ! Le pourcentage des personnes au courant de cette atteinte de l’égalité reste cependant assez faible:
- 14% en Allemagne,
- 15% aux Etats-Unis,
- 17% au Canada,
- 20% en Australie,
- 25% en France
Quelles compétitions regardent les fans de sport féminin ?
Les événements sportifs mixtes internationaux sont bien évidemment ceux qui rassemblent le plus de spectateurs et téléspectateurs. Ils sont également les plus suivis par les consommateurs de contenus féminins. En effet selon l’Arcom, 68% des fans de sports féminins disent suivre ce genre de compétitions. Il s’agit ici par exemple de Roland Garros, des Jeux olympiques ou encore des Championnats du monde d’athlétisme.
Ensuite, à hauteur de 62%, les consommateurs de sport féminin regardent les compétitions féminines ponctuelles. Comme par exemple la coupe du monde féminine de football ou encore le Tournoi des 6 nations féminin. Enfin, 40% des fans de sports féminins suivent les compétitions féminines nationales, telles que les championnats de France de football, de basket, de rugby…
Les compétitions féminines les plus suivies par les hommes:
- Jeux Olympiques à 44%
- Roland Garros à 42%
- Coupe du monde de football féminin à 42%
Les compétitions féminines les plus suivies par les femmes:
- Jeux Olympiques d’hiver à 38%
- Jeux Olympiques à 37%
- Roland Garros à 36%
Le sport féminin est de plus en plus suivi !
Chez les fans de contenus sportifs en général, 35% déclarent regarder plus de compétitions sportives féminines qu’avant. Et 50% d’entre eux restent constant dans leur pratique, en déclarant suivre autant de compétitions sportives féminines qu’auparavant. Seuls 14% disent regarder moins de ces contenus que précédemment.
Chez les fans de sport féminin plus spécifiquement, 47% disent consommer plus de contenus féminins, et 48% en regarder autant. Le sport féminin semble donc bénéficier d’une audience de plus en plus grande, et cela ne semble pas près de s’arrêter !
Voici tous les chiffres sur le sport féminin, afin de vous tenir informé et de tout savoir sur ce milieu ! Si le domaine vous intéresse, nous vous invitons également à lire notre article sur les sportives féminines qui ont marqué l’histoire !
Quels sont les motifs de la pratique sportive selon le sexe ?
L’INJEP a réalisé en 2022 un sondage sur les différents motifs de la pratique sportive selon les sexes. L’institut a ainsi dégagé 3 motifs majeurs qui poussent les individus à faire du sport: la pratique pour des raisons de santé, la pratique pour l’apparence physique ou la forme, et pour finir la pratique pour la performance et la compétition
Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour des raisons de santé:
- 32% sont des femmes
- 32% sont des hommes
Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour leur apparence physique:
- 17% sont des femmes
- 11% sont des hommes
Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour la performance et la compétition:
- 3% sont des femmes
- 5% sont des hommes
Pourquoi les femmes arrêtent-elles le sport plus tôt que les hommes ?
Saviez-vous que 40% (UNICEF et Women in Sport) des filles abandonnent le sport au début de l’adolescence, soit deux fois plus que les garçons ?
Les raisons sont multiples et soulignent des défis uniques auxquels les jeunes femmes font face :
Manque de confiance en soi : Environ 6 filles sur 10 (Women in Sport) estiment ne pas avoir les compétences pour continuer à pratiquer une activité sportive.
Stéréotypes de genre : Les attentes sociales et les idées reçues sur les « sports pour filles » jouent un rôle majeur dans l’abandon précoce.
Manque de modèles féminins : Moins de 30% (FIFA) des coachs et entraîneurs sont des femmes, ce qui limite l’inspiration et les perspectives pour de nombreuses jeunes filles.
Pression des études et de la vie sociale : À l’âge de 17 ans, 51% (Fondation Loreus et Women Sport) des filles se disent trop occupées par leurs études et obligations sociales pour continuer le sport.
Les chiffres sont basés sur les sources mises entre parenthèses.
L’écart salarial entre athlètes féminines et masculins
Dans le monde du sport, l’écart de rémunération entre les athlètes féminins et masculins reste surprenant.
Voici quelques chiffres qui montrent cet écart :
Le basket-ball : En 2021, le salaire moyen d’un joueur de la WNBA était de 120 000 $, tandis que celui d’un joueur de la NBA atteignait environ 8,5 millions $. Cela représente un écart de 98%.
Le football : Les joueuses de la National Women’s Soccer League (NWSL) ont un salaire moyen de 54 000 $, alors que les joueurs de la Major League Soccer (MLS) gagnent environ 400 000 $, soit un écart de 86%.
Le tennis : Bien que les prix des tournois aient été égalisés dans de nombreux grands tournois, l’écart de revenus sponsorisés reste significatif. En 2022, les femmes ont généré en moyenne 6 millions $ en revenus de sponsoring, contre 15 millions $ pour les hommes.
Un appel à l’action : Ces chiffres soulignent la nécessité de lutter pour l’égalité salariale dans le sport. Nous devons promouvoir une plus grande reconnaissance et un soutien équitable pour les athlètes féminines.
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Le sport chez les enfants en France
Les bienfaits du sport pour les enfants en France sont indéniables mais malheureusement, beaucoup de jeunes ne sont pas assez actifs :
42 % des enfants de 6 à 10 ans ne pratiquent pas une activité physique régulière. Seulement 1 enfant sur 2 pratique une activité physique suffisante selon les recommandations de l’OMS
40 % des enfants se déclarent en mauvaise forme physique, une tendance inquiétante
Pratiquer une activité physique régulière peut réduire de 30 % le risque de maladies chroniques à l’âge adulte
Il est important d’encourager nos enfants à bouger davantage pour leur santé, leur mental et leur développement social.
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Le sport offre bien plus que des bienfaits sur le corps : il booste la confiance en soi, renforce le leadership, et améliore la santé mentale des femmes.
Renforce le leadership : 83 % des sportives affirment que le sport renforce leur leadership et les aide à prendre davantage d’initiatives au quotidien.
Confiance en soi : Plus de 41 % des membres du Comité International Olympique (CIO) sont des femmes ?
Prendre soin de son corps = prendre soin de son esprit : Plus de 47 % des femmes constatent une amélioration de leur santé mentale, avec une réduction notable du stress et de l’anxiété. Et il a été prouvé que la pratique régulière du sport réduit de 20 à 30 % les symptômes dépressifs chez les femmes.
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Les inégalités sportives commencent dès l’enfance.
39% des filles arrêtent le sport à l’adolescence contre seulement 6% des garçons :
– Le manque de confiance en soi : 47% d’entre elles déclarent ne pas se sentir à l’aise dans un environnement sportif. Elles sont souvent soumises à des moqueries liées à l’apparence physique créant un manque de confort ou la peur du regard des autres. De nombreuses jeunes filles sont poussées à abandonner le sport, souvent par peur des jugements ou en raison de complexes corporels.
Les stéréotypes sont également un facteur d’abandon. Effectivement, certaines disciplines, comme le football, le rugby ou encore le basketball, sont souvent perçues comme étant davantage destinées aux garçons. Alors que la danse ou la gymnastique sont associées aux filles.
Enfin, le manque de représentation féminine sportive dans les médias encourage les filles à abandonner le sport. Les sportives sont contraintes à un manque de visibilité médiatique : Aujourd’hui seulement 4% des retransmissions sportives concernent les compétitions féminines contre 96% pour les sportifs masculins.
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Les blessures invisibles : quand les judokates françaises craquent mentalement
Derrière les médailles, les judokates françaises affrontent une pression énorme. Entre exigences sportives, isolement, et image à gérer sur les réseaux, les souffrances mentales restent souvent taboues. Mais certaines ont décidé de parler.
Émilie Andéol, championne olympique 2016 : « J’ai sombré dans une dépression silencieuse après Rio. Le vide, la solitude, c’était trop lourd.»
Amandine Buchard : « Si je ne m’arrêtais pas, j’allais vers le burn-out. J’ai dû faire l’impasse sur le tournoi de Paris.»
Romane Dicko : « Je viens de me prendre la claque de “Romane, tu n’es pas championne olympique.” ». Elle partage sa détresse émotionnelle sur les réseaux sociaux.
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Dynamique de développement du football féminin
Quelques repères clés :
En France :
• 247 160 licenciées en 2024, en hausse de 12% en un an.
• +13,3% d’arbitres féminines, +9,6% de dirigeantes.
• 36% des femmes suivent le foot (1er sport suivi chez les femmes).
• 6,3 millions de supporters féminines en Ligue 1 & 2 (+900 000 en 1 an)
À l’échelle mondiale (données FIFA 2023) :
• 16,6 millions de femmes et filles jouent au football organisé (+25% depuis 2019).
• 88% des fédérations ont une stratégie pour le foot féminin.
• 34% des championnats de D1 ont un sponsor dédié au football féminin.
• Les revenus commerciaux sont devenus la 1ère source financière du football féminin.
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💥 Double journée, charge mentale et sport : l’invisible réalité
- Moins de 15% des fédérations sportives proposent un accompagnement spécifique pour les mères sportives ou les athlètes en reconversion (ministère des Sports, 2022).
- En France, les femmes consacrent 1h26 de plus que les hommes chaque jour aux tâches domestiques (Insee, 2020).
- Une sportive professionnelle sur deux exerce un second métier pour compléter ses revenus (UNFP, 2023).
Entre entraînements, boulot et vie perso, les sportives jonglent sans filet. Et pourtant, on parle encore trop peu de cette charge mentale. Il est temps de la rendre visible.
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L’escalade : une discipline qui se féminise et l’émergence de nouveaux profils
Qu’il soit en indoor ou sur falaise, l’escalade tend vers une parité. C’est une excellente nouvelle, tant pour le secteur, que pour les sportives en quête de sensations fortes.
En France, aujourd’hui :
- Les femmes représentent 56 % des débutantes françaises en escalade et 37 % des grimpeurs (source : Vertige Média, mai 2025)
Bien que l’escalade attire aujourd’hui des profils variés, elle reste encore marquée par un héritage de stéréotypes et des croyances limitantes.
Pourtant, l’avenir de la discipline s’annonce prometteur grâce à l’essor d’initiatives collectives et de clubs de grimpe.
Ces structures rassemblent :
- étudiantes
- sportives polyvalentes
- professionnelles du secteur
Des associations comme « Grimpeuse », portée par l’athlète Caroline Ciavaldini, accompagnent ce mouvement en réunissant les passionnées d’escalade, en favorisant la médiation et la formation, et en contribuant à briser les clichés.
L’escalade n’est plus un sport de montagne réservé à une élite : elle devient un véritable espace d’expression et de dépassement pour toutes. Une discipline porteuse d’espoir ! La diversité des pratiquantes est une richesse qui façonne le sport de demain.
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Equité dans le cyclisme féminin
Le cyclisme féminin, ce n’est pas que des podiums et des sourires. L’écart est énorme entre l’élite et les équipes continentales :
- 58 % des professionnelles WorldTour touchent plus de 20 000 €/an
- 1/3 gagnent moins que cela
- 80 % des coureuses des divisions inférieures ne dépassent pas ce seuil
- Certaines ne touchent rien
Résultat : Ces femmes acquièrent des métiers supplémentaires, études en parallèle, entraînements en mode jonglage.
Heureusement, la professionnalisation avance.
Des solutions ?
- Syndicats et fédérations permettent au peloton féminin de tracer leur route vers plus d’équité. Le but étant d’accéder à un salaire minimum, croître la médiatisation et la mobilisation des coureuses.
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Croissance économique du sport féminin : un tournant mondial en 2025
D’après une étude Deloitte publiée en mars 2025, les revenus générés par le sport féminin de haut niveau franchiront la barre des 2,35 milliards de dollars en 2025, contre 1,88 milliard en 2024.
Les moteurs de cette croissance :
- Activités commerciales (sponsoring, partenariats, merchandising…) : environ 54 % des revenus.
- Droits de diffusion : près de 25 %.
- Recettes des jours de match : environ 21 %.
À retenir : Le football féminin pourrait figurer parmi les 5 sports les plus suivis au monde d’ici 2030.
Le sport féminin n’est plus un marché de niche : il génère déjà des revenus considérables, affiche une croissance rapide et capte l’intérêt des investisseurs.
Les clubs, ligues et marques qui s’engagent aujourd’hui bénéficient d’un effet d’accélération : plus de visibilité et un meilleur retour sur investissement.
Pour consolider cette dynamique, il sera essentiel de :
- renforcer les infrastructures,
- sécuriser des droits médias plus solides,
- garantir une équité réelle dans les partenariats.
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Le surf écrit une nouvelle vague d’équité !
Les femmes renversent l’idée que le surf serait un domaine masculin. Elles voyagent seules, défient des vagues imposantes et adoptent des modes de vie alternatifs.
- Les femmes représentent 35 % des surfeurs dans le monde selon le rapport Diversity in Surfing de SIMA.
- La World Surf League élargira le champ des compétitions féminines en 2026, avec 24 surfeuses par événement au lieu de 18 actuellement.
- L’augmentation du nombre de participantes reflète un réel engagement pour l’équité dans le surf, plus d’opportunités compétitives et une meilleure visibilité pour les sportives.
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Femmes sportives : faut-il vraiment avoir recours aux compléments alimentaires ?
De nombreuses femmes s’intéressent à la nutrition. Les compléments alimentaires sont souvent présentés comme une solution pour répondre à de nombreux objectifs.
Une tendance en pleine expansion ?
- Le marché mondial des compléments alimentaires pourrait atteindre 316,6 milliards de dollars d’ici 2030, selon les projections de MarkNtel Advisors.
- Hausse anticipée entre 8 à 9 % par an de 2025 à 2030, d’après Grand View Research.
- Les femmes en sont les premières consommatrices.
Ce qu’il faut savoir :
- Les compléments ne remplacent pas une alimentation saine et équilibrée.
- Ils peuvent aider dans certains cas : carences, récupération musculaire ou encore soutien énergétique pendant des efforts intenses.
- Mais il y a aussi des risques : surdosage, interactions médicamenteuses, qualité et composition douteuse, techniques marketings exagérés.
- L’ANSES rappelle qu’une large gamme de compléments sur le marché peuvent être toxiques ou inutiles dans de nombreux cas.
Conseils pratiques :
- Faire évaluer ses besoins : bilan santé, examen nutritionnel, contrôle sanguin.
- Demander conseil à un professionnel de santé : médecin du sport, diététicienne/nutritionniste.
- Choisir des produits fiables : marques reconnues, transparence des ingrédients, contrôle qualité.
- Suivre les dosages recommandés, ne pas accumuler plusieurs compléments similaires.
- Ne pas oublier les piliers fondamentaux : sommeil, hydratation, récupération, entraînement adapté.
Les compléments alimentaires peuvent être un outil précieux pour les femmes sportives. Il faut les utiliser en cas de besoins réels et dans une approche globale.
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Le leadership féminin dans le sport : encore trop peu représenté en 2025
En 2025, seulement trois femmes président à la tête des Fédérations Internationales parmi les 39 fédérations sportives olympiques et paralympiques reconnues par le CIO.
Le monde du sport rencontre encore des difficultés à donner place aux femmes dans les sphères de décision.
- Annika Sörenstam, présidente de la Fédération Internationale de Golf.
- Petra Sörling, présidente de la Fédération Internationale de Tennis de Table.
- Marisol Casado, présidente de World Triathlon.
L’urgence de la situation
- La représentation favorise l’inspiration : voir des femmes à la tête motive les générations futures.
- La diversité de leadership engendre innovation : des décisions plus inclusives en résultent.
- L’équité ne reste pas une perspective : elle exige de devenir concrète dès maintenant.
Ce qui peut être mis en place dès aujourd’hui
- Encourager les talents féminins à candidater pour des postes de direction.
- Mettre en place des programmes de formation axés sur la supervision dans le haut niveau sportif.
- Sensibiliser les fédérations, clubs et sponsors à l’importance de quotas ou d’objectifs en faveur de l’égalité.
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Aitana Bonmatí, Ballon d’Or Féminin 2025 !
La milieu du FC Barcelone et de la sélection espagnole s’impose comme la meilleure joueuse du monde pour la troisième année consécutive.
Mais qui est Aitana Bonmatí en dehors du terrain ?
Quelques exemples de ses implications :
- Aitana Bonmatí est « High-Profile Supporter » de l’UNHCR depuis 2022 et milite pour l’intégration des femmes et enfants réfugiés à travers le sport.
- Donation d’un somme de 50 000 € du prix à l’association « Movement on the Ground », qui organise des programmes sportifs pour les enfants réfugiés à Lesbos, en Grèce.
C’est son idole, Andrés Iniesta qui lui a remis le trophée ce lundi 22 septembre 2025.
La footballeuse de 27 ans continue de briller et d’inspirer toute une génération.
Pour causes ?
- Elle réalise des performances exceptionnelles l’an passé en Ligue des champions.
- Possède une influence décisive lors de l’Euro 2025.
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Pourquoi tant de femmes arrêtent le ski freeride à niveau intermédiaire ou + ?
Le ski freeride est un sport exigeant et plusieurs obstacles apparaissent chez les pratiquantes.
Pourquoi certaines femmes abandonnent-elles cette pratique dès que le niveau devient plus exigeant ?
Le chiffre marquant
Une étude britannique, « Fear Project », auprès de 225 femmes montre que 62 % d’entre elles déclarent que la peur ou l’anxiété réduisent leur plaisir sur les pistes.
Autres causes :
- Coût : équipement performant, forfaits, voyages vers les stations, coaching.
- Manque de confiance : la peur de la blessure ou le sentiment de ne pas être “assez performante”.
- Équipement non adapté : des chaussures trop rigides, des skis mal taillés, un matériel lourd ou peu confortable.
- Temps : entre le travail, la vie familiale, le repos, il est difficile de trouver un équilibre. S’entraîner, voyager et récupérer demande du temps.
- Absence : L’absence de coaching, des modèles féminins visibles et du soutien familial contribuent à cette frustration. L’environnement peu inclusif au sein des clubs ou lors des sessions hors-piste y participent également.
Quelles sont les initiatives à l’avenir pour limiter l’abandon de ce sport par les femmes ?
Augmenter la formation, promouvoir l’inclusivité dans les clubs, organiser des coachings à l’égard des femmes.
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Le sommeil, le grand oublié de la performance sportive féminine
On parle souvent d’entraînement, de santé mentale ou de nutrition.
Et pourtant, dormir permet de restaurer les réserves d’énergie, de renforcer le système immunitaire, de consolider la mémoire et reposer le système cardiovasculaire.
Dans l’étude How Much Sleep Does an Elite Athlete Need? de Charli Sargent paru 2021, les athlètes d’élite déclaraient avoir besoin en moyenne de 8 à 9 heures de sommeil pour se sentir reposés. Cependant, leur durée de sommeil habituelle était de 6 à 8 heures.
Les causes ?
- Les déplacements, le stress des compétitions ou les entraînements tardifs.
Quelques pistes simples pour favoriser l’endormissement :
- Éviter les écrans au moins 1h avant de se coucher.
- Garder des horaires de sommeil réguliers, même en dehors des compétitions.
- Créer un rituel apaisant (respiration, lecture, étirements).
- Optimiser l’environnement : chambre fraîche, sombre et silencieuse.
Autrement dit : le sommeil est un facteur clé de performance et de prévention ! Optimiser le repos, agit considérablement sur la carrière sportive autant sur le plan de la performance que de la récupération.
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Anna Hall : une victoire historique en heptathlon
Lors des Championnats du monde d’athlétisme à Tokyo, Anna Hall a remporté l’or en heptathlon après l’abandon de la sportive belge Nafi Thiam.
Une performance grandiose pour l’Américaine avec un total de 6 888 points.
Elle devient la première Américaine à décrocher ce titre mondial depuis 1993, mais des défis ont entravé à sa progression ces dernières années.
Une sportive résiliente :
- Blessure au pied (2021) : Elle s’est fracturée le naviculaire de son pied gauche après une chute en 100 m haies lors des sélections olympiques américaines. Cela a nécessité une intervention chirurgicale et l’éloignant des Jeux de Tokyo.
- Blessure au genou (2024) : Une blessure au genou a nécessité une opération en janvier. Un événement qui a mis en péril sa participation aux Jeux de Paris. Elle a puisé dans son mental pour performer et décrocher sa place à Paris malgré la douleur et le découragement,.
Zoom sur cette actualité !
- Elle remporte l’or aux Mondiaux pour la première fois de sa carrière, après avoir terminé cinquième en heptathlon aux JO de Paris 2024.
- L’heptathlon est une épreuve qui réuni 24 athlètes issues de 17 nations, avec un minimum de qualification fixé à 6 500 points.
- Une épreuve qui rassemble sept disciplines réparties sur deux jours (100 m haies, saut en hauteur, lancer du poids, 200 m, saut en longueur, lancer du javelot et 800 m)
- Anna Hall a réalisé un lancer du javelot à 48,13 m, établissant un record personnel et contribuant significativement à sa victoire.
Anna Hall incarne la persévérance et la résilience. Ses blessures et les défis n’ont fait que renforcer sa détermination à exceller.
Son histoire inspire et rappelle que le chemin vers la réussite est souvent semé d’embûches.
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Le sacre historique des Red Roses à la Coupe du Monde de rugby
L’Angleterre a remporté la finale de la Women’s Rugby World Cup, ce samedi 27 septembre 2025. Elles triomphent face au Canada 33-13 à Twickenham.
Ça n’est pas seulement une victoire, mais un défi relevé suite à un passé douloureux.
Les points forts :
- Ce succès marque le retour des Red Roses sur le podium depuis leur dernier titre en 2014.
- 81 885 spectateurs à Twickenham, une affluence record pour un match de rugby féminin.
- Une audience télévisuelle massive de 5,8 millions au Royaume-Uni, d’après The Guardian. C’est le match de rugby féminin le plus regardé de l’année dans le pays.
Une revendication puissante :
- L’importance du soutien aux clubs, aux infrastructures, et à la formation des jeunes filles.
- L’égalité de financement et l’investissement dans les sports féminins.
Après la finale perdue en 2022 et les critiques, les Red Roses ont puisé dans leurs défaites.
La méthode d’une success story :
- Travailler sous pression, apprendre de ses erreurs et rester soudés.
- Transformer la tension en une dynamique.
- Croire en un projet collectif même quand le doute est plus fort.
Le succès de ce week-end marque le troisième titre mondial des Red Roses, après ceux de 1994 et 2014. Leur victoire inspire toutes celles qui croient en la force du collectif.
Le rugby féminin est en pleine expansion et captive un public croissant.
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Quand l’arbitre n’est pas que le sifflet, mais un symbole de défi relevé
Dans le monde du sport, le parcours d’une arbitre reste semé d’obstacles : les tenues ne s’adaptent pas aux femmes, le sexisme se manifeste de façon implicite ou explicite, les capacités des femmes sont parfois remises en question, et il manque de modèles féminins. Pourtant, certaines femmes choisissent ce rôle par passion et font entendre leur voix sur et en dehors du terrain.
Des chiffres :
- Women in Football rapporte que 80 % des femmes dans le football subissent du sexisme, selon The Guardian.
- 61 % des arbitres femmes trouvent que leur uniforme ne leur convient pas.
- En France, les femmes représentent seulement 5 à 6 % des arbitres affiliés à la FFF.
On vous explique !
- En octobre 2020, un éducateur a insulté et frappé une arbitre au visage lors d’un match de football amateur à Pontoise après un carton rouge.
- Chelsea Roffey, première femme à arbitrer une finale de l’AFL (Australian Football League), a dû acheter ses propres pantalons dans un magasin de camping. Les pantalons fournis étaient conçus pour des hommes.
- Stéphanie Frappart, première femme à arbitrer en Ligue 1 et en Coupe du Monde masculine, montre que les femmes peuvent briser les barrières et s’imposer dans des environnements traditionnellement masculins.
Ces actes restent largement médiatisés et mettent en lumière le sexisme et la dureté du sport auxquels les femmes arbitres font face.
Des solutions ?
- Renforcer la protection des arbitres féminines et lutter contre le sexisme dans le sport.
- Médiatiser davantage les arbitres féminines.
Les arbitres femmes bousculent les codes même si elles ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur dans un milieu masculin. Virginie Guillin, interviewée en novembre 2022, partage son expérience et ses défis dans le football féminin. Une arbitre au parcours inspirant, qui partage son expérience et ses défis dans le football féminin.
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Octobre Rose : le sport au cœur de l’action et le témoignage qui a du sens
Chaque année, environ 61 200 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France, faisant de cette maladie le cancer féminin le plus fréquent, d’après l’institut national du cancer.
Grâce au dépistage précoce, le taux de survie à 5 ans atteint 88 %, avec des chances de guérison proches de 100 % lorsque le cancer est détecté à un stade localisé. Challenge Octobre Rose, c’est le mois de la sensibilisation au cancer du sein et le sport est un vecteur d’espoir.
Trois initiatives sportives majeures en France
- Institut Curie : Challenge Octobre Rose (1ᵉʳ au 15 octobre)
Défi national en parcourant des kilomètres à pied, à vélo ou en nageant. - Le PSG mobilise ses équipes pour faire la prévention et de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein tout au long du mois.
- La Métropole du Grand Nancy organise une marche-course solidaire en invitant les participants à se rassembler. Ambiance festive et conviviale garantit !
Quelques initiatives marquantes passés !
- En 2023, Fitness Park a lancé un défi rameur : « 1 km = 1 € reversé » à l’association Hope Team East.
- Dans le département de la Manche, 8 000 lacets roses ont été distribués à des licenciées dans les clubs de football, handball, basket, EPGV (sport-santé)
- Isabelle Gsell, marraine de l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! », a participé au Trophée Roses des Sables en 2018 alors qu’elle était sous traitement. Une manière de témoigner face à sa lutte contre le cancer.
Pourquoi ces actions comptent ?
- Elles combinent pratique physique, solidarité et visibilité à travers des défis, animations ou simples gestes.
- Elles humanisent la sensibilisation en donnant la parole aux concernées (athlètes, patientes…).
- Elles soulignent l’importance de chaque contribution collective ou individuelle.
Le sport n’est pas qu’une activité, c’est une arme contre l’isolement, un allié pour la santé physique et mentale. Chaque kilomètre, engagement et témoignage constituent du soutien.
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Anja Wicker vise Milan-Cortina 2026 : ambition, adaptation et surpassement
L’athlète allemande Anja Wicker se prépare à participer à ses quatrièmes Jeux paralympiques d’hiver à Milan Cortina dès janvier 2026.
Elle s’apprête à performer grandement après avoir remporté l’or en Para biathlon à Sotchi 2014 et lamédaille de bronze à Pékin en 2022.
Son profil selon le site internet Paralympic :
- La sportive de 33 ans n’a aucune sensation dans ses jambes dû à une malformation de la moelle épinière à la naissance (syndrome de régression caudale).
- Son entraînement débute le 1ᵉʳ mai et représente 15 à 20 heures par semaine sur roller skis en été.
Un parcours, trois essentielles :
• Résilience face aux échecs : elle a eu un déclic après des Jeux compliqués en 2018 à Pyongyang. Elle entame une période de réajustement de sa santé, son entraînement et son mental.
• La régularité est la clé de la réussite : elle a remporté trois médailles aux mondiaux de Pokljuka (Slovénie) et un cinquième Globe de Cristal au cours de la saison d’Hiver 2024/2025.
• L’importance du financement des institutions : le Para biathlon en Allemagne bénéficie d’un financement fédéral solide. Il en est de même pour la visibilité donnée à cette discipline.
Anja Wicker se dépasse en permanence : elle incarne une solide discipline malgré les blessures ou les doutes.
Elle transforme les échecs en carburant et accepte l’imperfection pour mieux rebondir. Si son regard est tourné vers le podium, la persévérance reste un défi constant, notamment dans le sport paralympique féminin.
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Santé des sportives : trois disciplines à surveiller
La pratique sportive est bénéfique pour la santé, mais certaines disciplines présentent des risques spécifiques pour les femmes.
Voici trois sports à surveiller pour préserver la santé et la performance.
Notre chiffre du jour :
- 70,5 % des femmes pratiquant la gymnastique artistique ont rapporté au moins une blessure dans l’année, d’après un article scientifique publié dans Applied Sciences.
Cyclisme : douleurs périnéales et posturales
Problème : Pression de la selle sur le périnée, douleurs et engourdissements.
Exemple : Pauline Ferrand-Prévot a souffert de douleurs périnéales après l’étape de montagne du 2 août 2025 lors du Tour de France Femmes.
Solutions :
- Utiliser des selles adaptées à l’anatomie féminine.
- Ajuster la hauteur et l’inclinaison de la selle.
- Renforcer les muscles du tronc et étirer les lombaires.
- Alterner entre vélo de route, VTT et vélo elliptique
Course à pied : impacts répétés
Problème : Douleurs chroniques aux genoux et aux chevilles dues aux impacts fréquents.
Exemple : La marathonienne britannique Paula Radcliffe a ressenti des douleurs chroniques aux genoux et chevilles après plusieurs saisons de marathon.
Solutions :
- Choisir des chaussures avec amorti en mousse EVA ou gel.
- Varier les surfaces de course.
- Respecter des temps de récupération de 48 h entre les séances intenses.
Gymnastique : blessures physiques fréquentes
Problème : Risques de blessures aux articulations, tendons et muscles en raison des sauts et réceptions.
Exemple : Simone Biles a subi une déchirure partielle d’un ligament avant les Championnats du monde de gymnastique 2019 à Stuttgart.
Solutions :
- Renforcer les abdominaux, lombaires et quadriceps.
- Intégrer des étirements réguliers.
- Utiliser des tapis amortissants en mousse dense.
Bonnes pratiques :
- Écouter son corps et respecter les signaux de fatigue.
- Porter des protections adaptées.
- Maintenir une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant.
- Effectuer un suivi médical régulier.
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La résilience et le leadership féminin : des forces pour transformer le sport
Le sport féminin progresse mais il doit aussi valoriser ce que ces parcours révèlent. Au programme : du courage, de l’engagement, du dépassement et de la solidarité !
Et l’athlète qui l’incarne cela à la perfection est Kati Tabin !
Elle est défenseuse canadienne, membre des Montréal Victoire en PWHL appelé aussi Professional Women’s Hockey League. Elle connaît une progression constante, malgré les interruptions financières et le manque de reconnaissance. Kati Tabin illustre un témoignage de force pour inciter les athlètes au dépassement de sois. Son leadership sur la glace renvoie à un modèle plus large. Inspirer d’autres femmes à oser, croire en elles, persévérer.
Des éléments essentiels :
- Résilience : beaucoup de sportives doivent faire face à des obstacles externes tels qu’un manque de moyens, de soutien, d’opportunités.
- Leadership : ce type de parcours contribue à changer les mentalités.
- Équité et visibilité : ces histoires promouvoit l’égalité des chances, encouragent les fédérations et clubs à améliorer leur soutien au sport féminin. Il est devenu une nécessité de valoriser les femmes dans toutes les sphères du sport.
Kati Tabin n’est pas seulement une défenseuse solide mais elle est le reflet de ces valeurs. Elle s’affirme déterminée en signant une prolongation deux ans au sein de son équipe et en visant les JO Milan Cortina 2026. Le manque de ressources peut être surmonté et chaque petit pas est une étape de progression pour l’avenir.
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Leur pire match a lieu sur les réseaux sociaux : Cyberharcèlement et sportives de haut niveau
Les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans le monde du sport féminin.
Ils offrent une plateforme pour partager des moments d’entraînement, des victoires mais aussi des défis personnels.
Cependant, les sportives font face à une double pression. Il faut désormais performer sur le terrain et gérer une notoriété en ligne.
Les chiffres
- 29% des sportives sont plus susceptibles d’être victimes d’injures en ligne que leurs homologues masculins, d’après une étude menée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
- La judoka Romane Dicko et la footballeuse Kenza Dali ont partagé leurs expériences d’abus en ligne. Des messages avec un impact dévastateur sur la santé mentale et le bien-être.
Des pistes de solutions
- Inclusion et solidarité : La gymnaste Simone Biles transforme ces défis en sources de motivation. Elle dénonce les propos transphobes de l’ancienne nageuse universitaire américaine Riley Gaines.
- Programme « Athlete365 » du Comité International Olympique : Il donne des conseils sur la gestion auprès des athlètes, sur l’impact des réseaux sociaux sur leur bien-être mental.
Il est urgent d’établir une meilleure éducation sur l’usage des médias et d’une régulation plus stricte des contenus en ligne. Ces lieux fictifs offrent une visibilité accrue mais exposent à de violente critiques. Les plateformes doivent jouer un rôle actif dans la protection des athlètes et des femmes.
La vulnérabilité peut devenir une force en créant un environnement numérique plus sain et plus inclusif.
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Quand l’anxiété frappe, elle répond par un swing implacable :
Céline Boutier est une golfeuse française au sommet de la hiérarchie mondiale. Elle occupe la 23ᵉ place mondiale au classement Rolex Women’s World Golf Rankings. Cette sportive de haut niveau incarne cette génération d’athlètes qui ne sépare plus performance et bien-être mental.
Elle a fait du mental sa plus grande force.
Un parcours de dépassement
- Céline Boutier a traversé des épisodes d’anxiété, de doutes et de forte pression. La solution est le tavail du mental.
- Elle s’est tournée vers un psychologue du sport dans un but de compréhension des émotions.
- Elle a simplifié ses objectifs en se concentrant sur l’instant présent et en réduisant le temps au practice. Le but est de se confronter au stress et d’nternaliser le calme.
- Elle a remporté l’Evian Championship qui est l’un des cinq tournois majeurs mondiaux en 2023. Un tournant symbolique dans sa carrière !
- Elle assume un rôle sociétal et promouvoit l’accessibilité du golf féminin. De plus, elle porte des messages d’égalité et soutient les générations de futures golfeuses.
Ce que l’on peut en retenir
- Le talent et la technique ouvrent la voie. Mais c’est le mental, l’équilibre intérieur et la résilience qui permettent de durer.
- Céline montre que performer c’est aussi accepter ses fragilités.
- Les apprivoiser et rebondir malgré elles est un travail de fond.
- Le mental est une discipline qui nécessite d’être construite et nourrit jour après jour.
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Et si le secret d’une meilleure performance ne se jouait pas dans la salle… mais dans votre assiette ?
La performance n’a de sens que si elle est durable.
Un déjeuner anti-inflammatoire devient un véritable levier de santé.
Il aide à réduire les inflammations, à mieux récupérer et à retrouver son équilibre naturel. Ce mode de vie global associe plaisir, vitalité et conscience alimentaire. Il est particulièrement adapté aux femmes actives et sportives !
Les clés d’un déjeuner anti-inflammatoire efficace :
- Privilégier les oméga-3, huile d’olive, noix, poissons gras pour un apport en oméga-3 équilibré. Le but est de calmer l’inflammation chronique.
- Miser sur les végétaux colorés, riches en polyphénols, en fibres et avec des propriétés anti-oxydantes. Consommez ainsi des légumes verts, fruits rouges, céréales complètes.
- Utiliser les épices comme carburant naturel tel que le curcuma, poivre noir, gingembre, cannelle.
- Réduire les aliments ultra-transformés et le sucre raffiné. Ils entretiennent le stress oxydatif et la fatigue.
- Coupler nutrition et récupération mentale tel que la méditation, respiration, sommeil, mouvement quotidien, gestion du stress et activité physique douce. Ils renforcent les effets de cette alimentation.
- Il est essentiel d’inclure une hydratation continue avec de l’eau, thé vert, infusions. Elles éliminent les toxines et soutiennent la récupération.
Le dépassement ne passe pas que par l’effort mais aussi dans une alimentation équilibrée. Se nourrir c’est aussi prendre soin de soi sur la durée !
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Sécurité et bien-être des femmes dans les salles de sport : un enjeu urgent
58 % des femmes se sentent en insécurité dans les salles de sport, des lieux censés promouvoir la santé et le bien-être.
Pourtant, elles continuent de s’entraîner, de se dépasser et de briser les barrières en 2025. Pourquoi transforment-elles les obstacles en opportunités ?
Points clés :
Résilience face à l’adversité : Près de 60 % des femmes ont été confrontées à des situations de comportement déplacé/inapproprié dans une salle de sport. Un chiffre glaçant issue d’une enquête menée par Flashs pour l’enseigne de fitness L’Orange Bleue. La même proportion reconnaît que le regard des autres a déjà freiné leur pratique. Pourtant, nombreuses choisissent de ne pas se laisser abattre et continuent à fréquenter ces lieux.
Force mentale : Elles développent des stratégies d’évitement pour se concentrer sur leurs objectifs : porter une casquette, écouter de la musique ou adopter une attitude concentrée.
Modèles inspirants : Des athlètes comme Aitana Bonmatí illustrent la détermination et la persévérance des femmes dans le sport, malgré les obstacles. Pourquoi c’est essentiel ? Un environnement hostile décourage la pratique sportive régulière et affecte la santé mentale des femmes.
Appel à l’action : Il est crucial que les salles de sport reconnaissent ces défis et mettent en place des mesures strictes. Solutions ? Lutter contre le harcèlement et former le personnel. Le but ? Garantir un environnement sûr et respectueux pour toutes.
Chaque séance de sport devrait être un moment de bien-être, de dépassement et de liberté !
En reconnaissant les obstacles et en agissant concrètement pour les éliminer, ces lieux peuvent contribuer à l’épanouissement des femmes.