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Les meilleures infos du sport au féminin

Le sport féminin en chiffres

Sport_féminin

Dans cet article, vous retrouverez tous les chiffres sur le sport féminin


La place du sport féminin à la télévision 

En 2021, seulement 4,8% du temps de diffusion des compétitions sportives à la télévision était occupé par du sport féminin, contre 21% pour le sport mixte et 74,2% pour le sport masculin.

D’après une étude de l’ARCOM, 35% des personnes interrogées regardent davantage le sport féminin en 2023 qu’auparavant. 


Les disparités de genre dans le monde du sport 

Les sports sont encore trop divisés en catégorie, certains considérés comme plutôt « féminins » et d’autres plus « masculins ».

Parmi les licenciés de moins de 18 ans jouant au rugby, 97% sont des garçons contre 3% de filles. En revanche, la gymnastique compte 78% de filles et 22% de garçons. Dans la danse, 93% des pratiquants sont des filles, avec seulement 7% de garçons. Le football est composé quant à lui à 96% de garçons et 4% de filles.


Les inégalités de salaires dans le sport féminin

Selon l’Insee en 2021, il y a un écart de 24% entre le revenu salarial moyen des hommes et celui des femmes tous secteurs professionnels confondus. Il va de même dans le sport. 

Le salaire moyen mensuel brut d’un joueur de Volley-ball en Ligue A s’élève à 3500€ quand celui d’une joueuse dans la même catégorie n’est que de 2500€. Dans le milieu du football, un joueur en ligue 1 touchera 50 000€ en salaire moyen mensuel. Une joueuse en Division 1 féminine bénéficiera quant à elle d’un salaire moyen mensuel de 3000€. La joueuse la mieux payée du championnat de France de Football, Marie-Antoinette Katoto, a un salaire de 100 fois inférieur à celui du footballeur le mieux payé de L1, Kylian Mbappé.


Le manque de modèles féminins dans le milieu du sport

Selon un sondage réalisé par Sport Heroes et la Fondation Alice Milliat, 90% des personnes citent un homme lorsqu’on leur demande de nommer une personnalité sportive qui les inspire. Sur les 1105 participants, 800 ont cité un homme et 305 une femme. Les hommes ont cité des hommes dans 96,3% des cas, et seulement 32,8% des femmes ont nommé des femmes.


Les écarts dans la pratique sportive selon les genres

Selon l’Insee, 70% des adultes pratiquent une activité sportive régulière ou occasionnelle en 2023. 

Les hommes pratiquent plus une activité régulière, à hauteur de 62% contre 58% pour les femmes. Les femmes quant à elles les dépassent concernant l’activité sportive occasionnelle. Elles sont 13% à en effectuer contre 11% pour les hommes. Au total, 73% des hommes font donc du sport contre 71% des femmes.

Les sports pratiqués restent en revanche très différents selon les sexes. En effet, les femmes représentent seulement 30% des pratiquants des sports collectifs, mécaniques et de combat. Elles représentent à l’inverse près de 60% des adeptes de gym, fitness, wellness. 


Les hommes regardent plus le sport féminin que les femmes

69% des hommes se disent intéressés par au moins une discipline du sport féminin, contre 54% du côté des femmes. Une statistique peu étonnante au vu qu’en général, 43% des femmes se disent intéressées par le sport à la télévision, contre 69% des hommes. 

Les sports féminins qui intéressent les hommes ne sont pas les mêmes que ceux qui intéressent les femmes: ceux qui obtiennent une forte audience masculine sont l’athlétisme à 44%, le football à 47%, le tennis à 41%. Alors que les sports qui intéressent le plus les femmes sont l’athlétisme à 28%, le tennis à 30% et le football à 27%. 


Le rugby, sport féminin: chiffres

Les parents sont en général moins favorables à inscrire leur fille que leur fils dans un club de rugby. D’après une étude de l’institut Kantar, 41% des français montrent un intérêt pour ce sport. Et 81% des parents se disent favorables à inscrire leur fils au rugby contre 66% pour leurs filles.

Parmi ces parents, les profils qui se montrent le moins favorable sont:

  • Les 25 à 34 ans. Ils se disent à 81% favorable à inscrire leur garçon au rugby contre 56% pour leur fille.
  • Les pères. Ils se disent à 79% favorables à inscrire leur garçon contre 62% pour leur fille.
  • Les personnes qui ne sont pas intéressées par le rugby. Parmi celles-ci 71% sont favorables à inscrire leur garçon à ce sport contre 56% pour leur fille. 


Les plus favorables sont les parents pratiquants. 44% des enfants dont les parents font du rugby ont déjà pratiqué ce sport eux aussi, contre 22% pour les enfants des parents non pratiquants. Mais ils sont seulement plus favorables à inscrire leur garçon au rugby, et sont tout aussi peu enjoués que les parents qui ne sont pas pratiquants à y inscrire leur fille.

Mais alors pourquoi les parents sont réticents à l’idée d’inscrire leurs filles au rugby ?

  • 20% le sont car ils pensent qu’elle n’a pas les capacités physiques requises.
  • 60% parlent des stéréotypes tels que le physique comme un frein à la pratique.
  • 30% pensent qu’il n’y a pas assez de sportives dans cette discipline pour inspirer les jeunes filles et ainsi permettre le développement de ce sport au féminin.


Que pensent les français du rugby et du sport féminin ?

  • 40% pensent que les joueurs méritent une meilleure médiatisation
  • 80% des pratiquants de ce sport se disent intéressés par le rugby féminin
  • 37% souhaitent voir apparaître des stages de rugby pour les filles
  • 35% pensent que les clubs de rugby devraient collaborer avec les écoles
  • 32% voudraient des journées portes ouvertes dans les clubs


La pratique du Yoga par pays et par genre

Quel genre pratique selon vous le plus le yoga ? Il s’agit des femmes ! Selon les pays les chiffres varient, mais la tendance reste la même.

  • En France, le pourcentage de femmes pratiquant le yoga s’élève à 17%, contre 5% pour les hommes. 
  • En Angleterre, 32% des femmes disent pratiquer au moins occasionnellement le yoga, contre 8% des femmes.
  • En Espagne, c’est 30% des femmes contre 8% des hommes qui pratiquent.
  • Aux Etats-Unis, 30% des femmes pratiquent le yoga, contre 11% des hommes interrogés.
  • Et en Corée du sud, c’est 44% des femmes qui pratiquent le yoga contre 9% des hommes !



Les freins à la pratique d’une activité sportive pour les françaises

Il existe malheureusement de nombreux freins à la pratique dans le sport féminin. Elles subissent encore trop le poids de la charge mentale au quotidien.

  • Les principaux freins à la pratique sont: 
  • Le coût financier à 49%
  • Les contraintes familiales à 46%
  • Les contraintes professionnelles à 44%
  • Les contraintes domestiques à 40%
  • Le cycle menstruel à 27%
  • La non-accessibilité aux femmes à 15%

Ces freins, il faut arriver à les surmonter afin de permettre à toutes d’accomplir leurs passions. A toutes les femmes: ne vous créez pas de barrière, car vous avez tout autant le droit de vous épanouir dans un sport. 


La proportion de femmes participant aux Jeux Olympiques d’hiver depuis 1992

De 1992 à 2022, nous pouvons constater une ouverture de cet évènement aux femmes. Bien évidemment, ce n’est pas encore assez et l’égalité est encore loin d’être atteinte dans le monde du sport. Néanmoins, il convient tout de même de mettre en avant cette évolution. Car en 1992, seulement 27,1% des participants aux Jeux Olympiques d’hiver étaient des femmes.

Au fil des années, le pourcentage augmente peu à peu. En 2022, l’événement comprenait 36,9% de femmes. Et en 2014, le pourcentage monte à 40,4%. Enfin, en 2022, c’est 44,7% de femmes qui performent aux épreuves. C’est une égalité (presque) atteinte pour les Jeux Olympiques d’hiver actuellement ! 


Les différences physiologiques femme-homme dans le sport 

Le corps des femmes et des hommes diffèrent sur de nombreux plans : taille, poids mais aussi paramètres physiologiques. Ce qui explique les différences de performances avec les hommes, qui peuvent varier de 6 à 30% selon les sports. Cela ne signifie pas que les performances des femmes sont moindres, loin de là ! Seulement que les capacités et possibilités diffèrent entre les sexes.

Car la taille du cœur et des poumons influence notre capacité à l’effort. Cela détermine le volume d’oxygène apporté à chaque inspiration et la quantité de sang apportée aux organes à chaque battement. Le cœur et les poumons des femmes ayant physiologiquement une taille inférieure à celle des hommes, il est donc normal de voir des différences se profiler lors de l’effort. La masse musculaire consiste quant à elle à 35% de la masse totale chez un homme en moyenne, contre 28% chez la femme.

Les femmes ont également à jongler avec leur statut hormonal, qui affecte leur métabolisme. Chez la femme, les hormones majoritairement présentes sont l’oestrogène et la progestérone, qui ont tendance à augmenter la masse grasse. Chez les hommes, c’est la testostérone qui joue un rôle anabolisant et favorise donc le gain musculaire. 

Ainsi, les femmes se trouvent défavorisées dans les épreuves de force pure, quand elles vont davantage performer lors des disciplines d’endurance et de souplesse. C’est pourquoi les meilleures performances de sport féminin sont égales à 90% des records masculins en général dans le sport de haut niveau. Pour autant, cela varie énormément selon les disciplines. 

Ainsi, une femme qui performe dans un sport, c’est une femme qui a dépassé toutes ces contraintes et s’est battue pour affirmer son potentiel et sa puissance. C’est une femme qui malgré les barrières sociales et physiologiques qui se dressent devant elle, arrive à les franchir et les surmonter. 


Combien de spectateurs pour la Coupe du monde féminine de la FIFA ? 

Depuis 1991, le nombre de spectateurs moyen lors des matchs de cette compétition a fluctué: 

– 1991: 19 615 spectateurs

– 1995: 4315 spectateurs

– 1999: 37 319 spectateurs

– 2003: 21 239 spectateurs

– 2007: 31 169 spectateurs

– 2011: 26 428 spectateurs

– 2015: 26 029 spectateurs

– 2019: 21 756 spectateurs

– 2023: 30 904 spectateurs


Les femmes ne pratiquent pas encore totalement sereinement leur sport.

43% des femmes interrogées déclarent avoir déjà subi du harcèlement pendant leurs séances de course quotidiennes ou leur pratique du sport, contre seulement 4% des hommes 

Comment progresser et peut-être espérer devenir professionnelle lorsque l’on ne peut pas pratiquer son sport sereinement ? C’est pourquoi des initiatives ont été lancées, comme la Sine Qua Non Run. 

Cette course se déroule de nuit à Paris. Elle a pour objectif de montrer aux femmes qu’elles ont leur place dans les rues quelle que soit l’heure, le lieu ou leur tenue. Il s’agit ici de permettre aux femmes de se réapproprier l’espace et de regagner en confiance lors de leurs sorties running.


Qui sont les fans de sport féminin ? 

Selon un sondage effectué par Sporsora, parmi les fans de sport féminin interrogés 41% sont des femmes et 59% des hommes. 

Ces personnes se sont intéressées au sport féminin de différentes manières :

– 38% en le regardant à la télévision

– 19% en pratiquant du sport

– 27% grâce aux Jeux Olympiques 2024

– 12% en suivant les performances d’un athlète national

– 27% par les recommandations d’un membre de la famille


Quels sont les sports féminins qui comptent le plus de fans ?

– 6,8 millions pour le football

– 5,7 millions pour le tennis

– 5,4 millions pour l’athlétisme

– 5,2 millions pour la natation

– 3,9 millions pour le cyclisme


Le sport, une pratique aux multiples bienfaits ! 

Le sport et sa pratique apportent de nombreux bienfaits au corps et à l’esprit. Pratiquer régulièrement une activité sportive contribue à adopter un équilibre et un rythme de vie sain, ainsi qu’à gagner en confiance en soi. 

Et nous en sommes bien conscients ! En effet, selon une étude de la FFEPGV, les termes que les français associent le plus souvent au sport sont:

  • Santé à 51%
  • Bien-être à 42%
  • Forme à 50%

Selon cette même étude, 68% des français déclarent pratiquer une activité physique régulière. La recherche de bien-être et de santé semble ainsi être une des raisons principales à la bonne pratique des français. 


Une égalité des genres enfin atteinte pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ! 

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont les premiers jeux de l’histoire à présenter un nombre égal d’athlètes masculins et féminins. Une première pour le sport féminin ! Le pourcentage des personnes au courant de cette atteinte de l’égalité reste cependant assez faible: 

  • 14% en Allemagne, 
  • 15% aux Etats-Unis,
  • 17% au Canada,
  • 20% en Australie,
  • 25% en France


Quelles compétitions regardent les fans de sport féminin ?

Les événements sportifs mixtes internationaux sont bien évidemment ceux qui rassemblent le plus de spectateurs et téléspectateurs. Ils sont également les plus suivis par les consommateurs de contenus féminins. En effet selon l’Arcom, 68% des fans de sports féminins disent suivre ce genre de compétitions. Il s’agit ici par exemple de Roland Garros, des Jeux olympiques ou encore des Championnats du monde d’athlétisme. 

Ensuite, à hauteur de 62%, les consommateurs de sport féminin regardent les compétitions féminines ponctuelles. Comme par exemple la coupe du monde féminine de football ou encore le Tournoi des 6 nations féminin. Enfin, 40% des fans de sports féminins suivent les compétitions féminines nationales, telles que les championnats de France de football, de basket, de rugby…

Les compétitions féminines les plus suivies par les hommes:

  • Jeux Olympiques à 44%
  • Roland Garros à 42%
  • Coupe du monde de football féminin à 42%

Les compétitions féminines les plus suivies par les femmes: 

  • Jeux Olympiques d’hiver à 38%
  • Jeux Olympiques à 37%
  • Roland Garros à 36%


Le sport féminin est de plus en plus suivi !

Chez les fans de contenus sportifs en général, 35% déclarent regarder plus de compétitions sportives féminines qu’avant. Et 50% d’entre eux restent constant dans leur pratique, en déclarant suivre autant de compétitions sportives féminines qu’auparavant. Seuls 14% disent regarder moins de ces contenus que précédemment. 

Chez les fans de sport féminin plus spécifiquement, 47% disent consommer plus de contenus féminins, et 48% en regarder autant. Le sport féminin semble donc bénéficier d’une audience de plus en plus grande, et cela ne semble pas près de s’arrêter ! 


Voici tous les chiffres sur le sport féminin, afin de vous tenir informé et de tout savoir sur ce milieu ! Si le domaine vous intéresse, nous vous invitons également à lire notre article sur les sportives féminines qui ont marqué l’histoire !

Quels sont les motifs de la pratique sportive selon le sexe ?

L’INJEP a réalisé en 2022 un sondage sur les différents motifs de la pratique sportive selon les sexes. L’institut a ainsi dégagé 3 motifs majeurs qui poussent les individus à faire du sport: la pratique pour des raisons de santé, la pratique pour l’apparence physique ou la forme, et pour finir la pratique pour la performance et la compétition

Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour des raisons de santé: 

  • 32% sont des femmes
  • 32% sont des hommes

Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour leur apparence physique:

  • 17% sont des femmes
  • 11% sont des hommes

Parmi les individus ayant déclaré faire du sport pour la performance et la compétition:

  • 3% sont des femmes
  • 5% sont des hommes 

Pourquoi les femmes arrêtent-elles le sport plus tôt que les hommes ?

Saviez-vous que 40% (UNICEF et Women in Sport) des filles abandonnent le sport au début de l’adolescence, soit deux fois plus que les garçons ?

Les raisons sont multiples et soulignent des défis uniques auxquels les jeunes femmes font face :

Manque de confiance en soi : Environ 6 filles sur 10 (Women in Sport) estiment ne pas avoir les compétences pour continuer à pratiquer une activité sportive.
Stéréotypes de genre : Les attentes sociales et les idées reçues sur les « sports pour filles » jouent un rôle majeur dans l’abandon précoce.
Manque de modèles féminins : Moins de 30% (FIFA) des coachs et entraîneurs sont des femmes, ce qui limite l’inspiration et les perspectives pour de nombreuses jeunes filles.
Pression des études et de la vie sociale : À l’âge de 17 ans, 51% (Fondation Loreus et Women Sport) des filles se disent trop occupées par leurs études et obligations sociales pour continuer le sport.

Les chiffres sont basés sur les sources mises entre parenthèses.

L’écart salarial entre athlètes féminines et masculins

Dans le monde du sport, l’écart de rémunération entre les athlètes féminins et masculins reste surprenant.

Voici quelques chiffres qui montrent cet écart :

Le basket-ball : En 2021, le salaire moyen d’un joueur de la WNBA était de 120 000 $, tandis que celui d’un joueur de la NBA atteignait environ 8,5 millions $. Cela représente un écart de 98%.


Le football : Les joueuses de la National Women’s Soccer League (NWSL) ont un salaire moyen de 54 000 $, alors que les joueurs de la Major League Soccer (MLS) gagnent environ 400 000 $, soit un écart de 86%.

Le tennis : Bien que les prix des tournois aient été égalisés dans de nombreux grands tournois, l’écart de revenus sponsorisés reste significatif. En 2022, les femmes ont généré en moyenne 6 millions $ en revenus de sponsoring, contre 15 millions $ pour les hommes.

Un appel à l’action : Ces chiffres soulignent la nécessité de lutter pour l’égalité salariale dans le sport. Nous devons promouvoir une plus grande reconnaissance et un soutien équitable pour les athlètes féminines.

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Le sport chez les enfants en France

Les bienfaits du sport pour les enfants en France sont indéniables mais malheureusement, beaucoup de jeunes ne sont pas assez actifs :

42 % des enfants de 6 à 10 ans ne pratiquent pas une activité physique régulière. Seulement 1 enfant sur 2 pratique une activité physique suffisante selon les recommandations de l’OMS
40 % des enfants se déclarent en mauvaise forme physique, une tendance inquiétante
Pratiquer une activité physique régulière peut réduire de 30 % le risque de maladies chroniques à l’âge adulte

Il est important d’encourager nos enfants à bouger davantage pour leur santé, leur mental et leur développement social.

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Le sport offre bien plus que des bienfaits sur le corps : il booste la confiance en soi, renforce le leadership, et améliore la santé mentale des femmes.

Renforce le leadership : 83 % des sportives affirment que le sport renforce leur leadership et les aide à prendre davantage d’initiatives au quotidien.

Confiance en soi : Plus de 41 % des membres du Comité International Olympique (CIO) sont des femmes ?

Prendre soin de son corps = prendre soin de son esprit : Plus de 47 % des femmes constatent une amélioration de leur santé mentale, avec une réduction notable du stress et de l’anxiété. Et il a été prouvé que la pratique régulière du sport réduit de 20 à 30 % les symptômes dépressifs chez les femmes. 

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Les inégalités sportives commencent dès l’enfance. 

39% des filles arrêtent le sport à l’adolescence contre seulement 6% des garçons :

– Le manque de confiance en soi : 47% d’entre elles déclarent ne pas se sentir à l’aise dans un environnement sportif. Elles sont souvent soumises à des moqueries liées à l’apparence physique créant un manque de confort ou la peur du regard des autres. De nombreuses jeunes filles sont poussées à abandonner le sport, souvent par peur des jugements ou en raison de complexes corporels.

Les stéréotypes sont également un facteur d’abandon. Effectivement, certaines disciplines, comme le football, le rugby ou encore le basketball, sont souvent perçues comme étant davantage destinées aux garçons. Alors que la danse ou la gymnastique sont associées aux filles.

Enfin, le manque de représentation féminine sportive dans les médias encourage les filles à abandonner le sport. Les sportives sont contraintes à un manque de visibilité médiatique : Aujourd’hui seulement 4% des retransmissions sportives concernent les compétitions féminines contre 96% pour les sportifs masculins. 

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Les blessures invisibles : quand les judokates françaises craquent mentalement

Derrière les médailles, les judokates françaises affrontent une pression énorme. Entre exigences sportives, isolement, et image à gérer sur les réseaux, les souffrances mentales restent souvent taboues. Mais certaines ont décidé de parler.

Émilie Andéol, championne olympique 2016 : « J’ai sombré dans une dépression silencieuse après Rio. Le vide, la solitude, c’était trop lourd.»

Amandine Buchard : « Si je ne m’arrêtais pas, j’allais vers le burn-out. J’ai dû faire l’impasse sur le tournoi de Paris.»

Romane Dicko : « Je viens de me prendre la claque de “Romane, tu n’es pas championne olympique.” ». Elle partage sa détresse émotionnelle sur les réseaux sociaux.

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Dynamique de développement du football féminin

 Quelques repères clés :

En France :
•        247 160 licenciées en 2024, en hausse de 12% en un an.
•        +13,3% d’arbitres féminines, +9,6% de dirigeantes.
•        36% des femmes suivent le foot (1er sport suivi chez les femmes).
•        6,3 millions de supporters féminines en Ligue 1 & 2 (+900 000 en 1 an)

À l’échelle mondiale (données FIFA 2023) :
•        16,6 millions de femmes et filles jouent au football organisé (+25% depuis 2019).
•        88% des fédérations ont une stratégie pour le foot féminin.
•        34% des championnats de D1 ont un sponsor dédié au football féminin.
•        Les revenus commerciaux sont devenus la 1ère source financière du football féminin.

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💥 Double journée, charge mentale et sport : l’invisible réalité

  • Moins de 15% des fédérations sportives proposent un accompagnement spécifique pour les mères sportives ou les athlètes en reconversion (ministère des Sports, 2022).
  • En France, les femmes consacrent 1h26 de plus que les hommes chaque jour aux tâches domestiques (Insee, 2020).
  • Une sportive professionnelle sur deux exerce un second métier pour compléter ses revenus (UNFP, 2023).

Entre entraînements, boulot et vie perso, les sportives jonglent sans filet. Et pourtant, on parle encore trop peu de cette charge mentale. Il est temps de la rendre visible.

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L’escalade : une discipline qui se féminise et l’émergence de nouveaux profils

Qu’il soit en indoor ou sur falaise, l’escalade tend vers une parité. C’est une excellente nouvelle, tant pour le secteur, que pour les sportives en quête de sensations fortes.

En France, aujourd’hui :

  • Les femmes représentent 56 % des débutantes françaises en escalade et 37 % des grimpeurs (source : Vertige Média, mai 2025)


Bien que l’escalade attire aujourd’hui des profils variés, elle reste encore marquée par un héritage de stéréotypes et des croyances limitantes.
Pourtant, l’avenir de la discipline s’annonce prometteur grâce à l’essor d’initiatives collectives et de clubs de grimpe.

Ces structures rassemblent :

  • étudiantes
  • sportives polyvalentes
  • professionnelles du secteur

Des associations comme « Grimpeuse », portée par l’athlète Caroline Ciavaldini, accompagnent ce mouvement en réunissant les passionnées d’escalade, en favorisant la médiation et la formation, et en contribuant à briser les clichés.

L’escalade n’est plus un sport de montagne réservé à une élite : elle devient un véritable espace d’expression et de dépassement pour toutes. Une discipline porteuse d’espoir ! La diversité des pratiquantes est une richesse qui façonne le sport de demain.

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Equité dans le cyclisme féminin

Le cyclisme féminin, ce n’est pas que des podiums et des sourires. L’écart est énorme entre l’élite et les équipes continentales :

  • 58 % des professionnelles WorldTour touchent plus de 20 000 €/an
  • 1/3 gagnent moins que cela
  • 80 % des coureuses des divisions inférieures ne dépassent pas ce seuil
  • Certaines ne touchent rien

Résultat : Ces femmes acquièrent des métiers supplémentaires, études en parallèle, entraînements en mode jonglage.
Heureusement, la professionnalisation avance.

Des solutions ?

  • Syndicats et fédérations permettent au peloton féminin de tracer leur route vers plus d’équité. Le but étant d’accéder à un salaire minimum, croître la médiatisation et la mobilisation des coureuses.

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Croissance économique du sport féminin : un tournant mondial en 2025

D’après une étude Deloitte publiée en mars 2025, les revenus générés par le sport féminin de haut niveau franchiront la barre des 2,35 milliards de dollars en 2025, contre 1,88 milliard en 2024.

Les moteurs de cette croissance :

  • Activités commerciales (sponsoring, partenariats, merchandising…) : environ 54 % des revenus.
  • Droits de diffusion : près de 25 %.
  • Recettes des jours de match : environ 21 %.

À retenir : Le football féminin pourrait figurer parmi les 5 sports les plus suivis au monde d’ici 2030.

Le sport féminin n’est plus un marché de niche : il génère déjà des revenus considérables, affiche une croissance rapide et capte l’intérêt des investisseurs.
Les clubs, ligues et marques qui s’engagent aujourd’hui bénéficient d’un effet d’accélération : plus de visibilité et un meilleur retour sur investissement.

Pour consolider cette dynamique, il sera essentiel de :

  • renforcer les infrastructures,
  • sécuriser des droits médias plus solides,
  • garantir une équité réelle dans les partenariats.

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Le surf écrit une nouvelle vague d’équité !

Les femmes renversent l’idée que le surf serait un domaine masculin. Elles voyagent seules, défient des vagues imposantes et adoptent des modes de vie alternatifs.

  • Les femmes représentent 35 % des surfeurs dans le monde selon le rapport Diversity in Surfing de SIMA.
  • La World Surf League élargira le champ des compétitions féminines en 2026, avec 24 surfeuses par événement au lieu de 18 actuellement.
  • L’augmentation du nombre de participantes reflète un réel engagement pour l’équité dans le surf, plus d’opportunités compétitives et une meilleure visibilité pour les sportives.

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Femmes sportives : faut-il vraiment avoir recours aux compléments alimentaires ?

De nombreuses femmes s’intéressent à la nutrition. Les compléments alimentaires sont souvent présentés comme une solution pour répondre à de nombreux objectifs.


Une tendance en pleine expansion ?

  • Le marché mondial des compléments alimentaires pourrait atteindre 316,6 milliards de dollars d’ici 2030, selon les projections de MarkNtel Advisors.
  • Hausse anticipée entre 8 à 9 % par an de 2025 à 2030, d’après Grand View Research.
  • Les femmes en sont les premières consommatrices.

Ce qu’il faut savoir :

  • Les compléments ne remplacent pas une alimentation saine et équilibrée.
  • Ils peuvent aider dans certains cas : carences, récupération musculaire ou encore soutien énergétique pendant des efforts intenses.
  • Mais il y a aussi des risques : surdosage, interactions médicamenteuses, qualité et composition douteuse, techniques marketings exagérés.
  • L’ANSES rappelle qu’une large gamme de compléments sur le marché peuvent être toxiques ou inutiles dans de nombreux cas.

Conseils pratiques :

  • Faire évaluer ses besoins : bilan santé, examen nutritionnel, contrôle sanguin.
  • Demander conseil à un professionnel de santé : médecin du sport, diététicienne/nutritionniste.
  • Choisir des produits fiables : marques reconnues, transparence des ingrédients, contrôle qualité.
  • Suivre les dosages recommandés, ne pas accumuler plusieurs compléments similaires.
  • Ne pas oublier les piliers fondamentaux : sommeil, hydratation, récupération, entraînement adapté.

Les compléments alimentaires peuvent être un outil précieux pour les femmes sportives. Il faut les utiliser en cas de besoins réels et dans une approche globale.

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Le leadership féminin dans le sport : encore trop peu représenté en 2025

En 2025, seulement trois femmes président à la tête des Fédérations Internationales parmi les 39 fédérations sportives olympiques et paralympiques reconnues par le CIO.

Le monde du sport rencontre encore des difficultés à donner place aux femmes dans les sphères de décision.

  • Annika Sörenstam, présidente de la Fédération Internationale de Golf.
  • Petra Sörling, présidente de la Fédération Internationale de Tennis de Table.
  • Marisol Casado, présidente de World Triathlon.

L’urgence de la situation

  • La représentation favorise l’inspiration : voir des femmes à la tête motive les générations futures.
  • La diversité de leadership engendre innovation : des décisions plus inclusives en résultent.
  • L’équité ne reste pas une perspective : elle exige de devenir concrète dès maintenant.

Ce qui peut être mis en place dès aujourd’hui

  • Encourager les talents féminins à candidater pour des postes de direction.
  • Mettre en place des programmes de formation axés sur la supervision dans le haut niveau sportif.
  • Sensibiliser les fédérations, clubs et sponsors à l’importance de quotas ou d’objectifs en faveur de l’égalité.

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Aitana Bonmatí, Ballon d’Or Féminin 2025 !


La milieu du FC Barcelone et de la sélection espagnole s’impose comme la meilleure joueuse du monde pour la troisième année consécutive.



Mais qui est Aitana Bonmatí en dehors du terrain ?

Quelques exemples de ses implications :

  • Aitana Bonmatí est « High-Profile Supporter » de l’UNHCR depuis 2022 et milite pour l’intégration des femmes et enfants réfugiés à travers le sport.
  • Donation d’un somme de 50 000 € du prix à l’association « Movement on the Ground », qui organise des programmes sportifs pour les enfants réfugiés à Lesbos, en Grèce.

C’est son idole, Andrés Iniesta qui lui a remis le trophée ce lundi 22 septembre 2025.
La footballeuse de 27 ans continue de briller et d’inspirer toute une génération.

Pour causes ?

  • Elle réalise des performances exceptionnelles l’an passé en Ligue des champions.
  • Possède une influence décisive lors de l’Euro 2025.

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Pourquoi tant de femmes arrêtent le ski freeride à niveau intermédiaire ou + ?

Le ski freeride est un sport exigeant et plusieurs obstacles apparaissent chez les pratiquantes.
Pourquoi certaines femmes abandonnent-elles cette pratique dès que le niveau devient plus exigeant ?

Le chiffre marquant

Une étude britannique, « Fear Project », auprès de 225 femmes montre que 62 % d’entre elles déclarent que la peur ou l’anxiété réduisent leur plaisir sur les pistes.


Autres causes :

  • Coût : équipement performant, forfaits, voyages vers les stations, coaching.
  • Manque de confiance : la peur de la blessure ou le sentiment de ne pas être “assez performante”.
  • Équipement non adapté : des chaussures trop rigides, des skis mal taillés, un matériel lourd ou peu confortable.
  • Temps : entre le travail, la vie familiale, le repos, il est difficile de trouver un équilibre. S’entraîner, voyager et récupérer demande du temps.
  • Absence : L’absence de coaching, des modèles féminins visibles et du soutien familial contribuent à cette frustration. L’environnement peu inclusif au sein des clubs ou lors des sessions hors-piste y participent également.

Quelles sont les initiatives à l’avenir pour limiter l’abandon de ce sport par les femmes ?

Augmenter la formation, promouvoir l’inclusivité dans les clubs, organiser des coachings à l’égard des femmes.

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Le sommeil, le grand oublié de la performance sportive féminine

On parle souvent d’entraînement, de santé mentale ou de nutrition.

Et pourtant, dormir permet de restaurer les réserves d’énergie, de renforcer le système immunitaire, de consolider la mémoire et reposer le système cardiovasculaire.

Dans l’étude How Much Sleep Does an Elite Athlete Need? de Charli Sargent paru 2021, les athlètes d’élite déclaraient avoir besoin en moyenne de 8 à 9 heures de sommeil pour se sentir reposés. Cependant, leur durée de sommeil habituelle était de 6 à 8 heures.

Les causes ?

  • Les déplacements, le stress des compétitions ou les entraînements tardifs.

Quelques pistes simples pour favoriser l’endormissement :

  • Éviter les écrans au moins 1h avant de se coucher.
  • Garder des horaires de sommeil réguliers, même en dehors des compétitions.
  • Créer un rituel apaisant (respiration, lecture, étirements).
  • Optimiser l’environnement : chambre fraîche, sombre et silencieuse.

Autrement dit : le sommeil est un facteur clé de performance et de prévention ! Optimiser le repos, agit considérablement sur la carrière sportive autant sur le plan de la performance que de la récupération.

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Anna Hall : une victoire historique en heptathlon

Lors des Championnats du monde d’athlétisme à Tokyo, Anna Hall a remporté l’or en heptathlon après l’abandon de la sportive belge Nafi Thiam.
Une performance grandiose pour l’Américaine avec un total de 6 888 points.
Elle devient la première Américaine à décrocher ce titre mondial depuis 1993, mais des défis ont entravé à sa progression ces dernières années.

Une sportive résiliente :

  • Blessure au pied (2021) : Elle s’est fracturée le naviculaire de son pied gauche après une chute en 100 m haies lors des sélections olympiques américaines. Cela a nécessité une intervention chirurgicale et l’éloignant des Jeux de Tokyo.
  • Blessure au genou (2024) : Une blessure au genou a nécessité une opération en janvier. Un événement qui a mis en péril sa participation aux Jeux de Paris. Elle a puisé dans son mental pour performer et décrocher sa place à Paris malgré la douleur et le découragement,.

Zoom sur cette actualité !

  • Elle remporte l’or aux Mondiaux pour la première fois de sa carrière, après avoir terminé cinquième en heptathlon aux JO de Paris 2024.
  • L’heptathlon est une épreuve qui réuni 24 athlètes issues de 17 nations, avec un minimum de qualification fixé à 6 500 points.
  • Une épreuve qui rassemble sept disciplines réparties sur deux jours (100 m haies, saut en hauteur, lancer du poids, 200 m, saut en longueur, lancer du javelot et 800 m)
  • Anna Hall a réalisé un lancer du javelot à 48,13 m, établissant un record personnel et contribuant significativement à sa victoire.

Anna Hall incarne la persévérance et la résilience. Ses blessures et les défis n’ont fait que renforcer sa détermination à exceller.

Son histoire inspire et rappelle que le chemin vers la réussite est souvent semé d’embûches.

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Le sacre historique des Red Roses à la Coupe du Monde de rugby 


L’Angleterre a remporté la finale de la Women’s Rugby World Cup, ce samedi 27 septembre 2025. Elles triomphent face au Canada 33-13 à Twickenham.
Ça n’est pas seulement une victoire, mais un défi relevé suite à un passé douloureux.


Les points forts :

  • Ce succès marque le retour des Red Roses sur le podium depuis leur dernier titre en 2014.
  • 81 885 spectateurs à Twickenham, une affluence record pour un match de rugby féminin.
  • Une audience télévisuelle massive de 5,8 millions au Royaume-Uni, d’après The Guardian. C’est le match de rugby féminin le plus regardé de l’année dans le pays.

Une revendication puissante :

  • L’importance du soutien aux clubs, aux infrastructures, et à la formation des jeunes filles.
  • L’égalité de financement et l’investissement dans les sports féminins.

Après la finale perdue en 2022 et les critiques, les Red Roses ont puisé dans leurs défaites.

La méthode d’une success story :

  • Travailler sous pression, apprendre de ses erreurs et rester soudés.
  • Transformer la tension en une dynamique.
  • Croire en un projet collectif même quand le doute est plus fort.

Le succès de ce week-end marque le troisième titre mondial des Red Roses, après ceux de 1994 et 2014. Leur victoire inspire toutes celles qui croient en la force du collectif.

Le rugby féminin est en pleine expansion et captive un public croissant.

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Quand l’arbitre n’est pas que le sifflet, mais un symbole de défi relevé

Dans le monde du sport, le parcours d’une arbitre reste semé d’obstacles : les tenues ne s’adaptent pas aux femmes, le sexisme se manifeste de façon implicite ou explicite, les capacités des femmes sont parfois remises en question, et il manque de modèles féminins. Pourtant, certaines femmes choisissent ce rôle par passion et font entendre leur voix sur et en dehors du terrain.

Des chiffres :

  • Women in Football rapporte que 80 % des femmes dans le football subissent du sexisme, selon The Guardian.
  • 61 % des arbitres femmes trouvent que leur uniforme ne leur convient pas.
  • En France, les femmes représentent seulement 5 à 6 % des arbitres affiliés à la FFF.

On vous explique !

  • En octobre 2020, un éducateur a insulté et frappé une arbitre au visage lors d’un match de football amateur à Pontoise après un carton rouge.
  • Chelsea Roffey, première femme à arbitrer une finale de l’AFL (Australian Football League), a dû acheter ses propres pantalons dans un magasin de camping. Les pantalons fournis étaient conçus pour des hommes.
  • Stéphanie Frappart, première femme à arbitrer en Ligue 1 et en Coupe du Monde masculine, montre que les femmes peuvent briser les barrières et s’imposer dans des environnements traditionnellement masculins.

Ces actes restent largement médiatisés et mettent en lumière le sexisme et la dureté du sport auxquels les femmes arbitres font face.

Des solutions ?

  • Renforcer la protection des arbitres féminines et lutter contre le sexisme dans le sport.
  • Médiatiser davantage les arbitres féminines.

Les arbitres femmes bousculent les codes même si elles ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur dans un milieu masculin. Virginie Guillin, interviewée en novembre 2022, partage son expérience et ses défis dans le football féminin. Une arbitre au parcours inspirant, qui partage son expérience et ses défis dans le football féminin.

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Octobre Rose : le sport au cœur de l’action et le témoignage qui a du sens


Chaque année, environ 61 200 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France, faisant de cette maladie le cancer féminin le plus fréquent, d’après l’institut national du cancer.
Grâce au dépistage précoce, le taux de survie à 5 ans atteint 88 %, avec des chances de guérison proches de 100 % lorsque le cancer est détecté à un stade localisé. Challenge Octobre Rose, c’est le mois de la sensibilisation au cancer du sein et le sport est un vecteur d’espoir.


Trois initiatives sportives majeures en France 

  • Institut Curie : Challenge Octobre Rose (1ᵉʳ au 15 octobre)
    Défi national en parcourant des kilomètres à pied, à vélo ou en nageant.
  • Le PSG mobilise ses équipes pour faire la prévention et de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein tout au long du mois.
  • La Métropole du Grand Nancy organise une marche-course solidaire en invitant les participants à se rassembler. Ambiance festive et conviviale garantit !

Quelques initiatives marquantes passés !

  • En 2023, Fitness Park a lancé un défi rameur : « 1 km = 1 € reversé » à l’association Hope Team East.
  • Dans le département de la Manche, 8 000 lacets roses ont été distribués à des licenciées dans les clubs de football, handball, basket, EPGV (sport-santé)
  • Isabelle Gsell, marraine de l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! », a participé au Trophée Roses des Sables en 2018 alors qu’elle était sous traitement. Une manière de témoigner face à sa lutte contre le cancer.

Pourquoi ces actions comptent ?

  • Elles combinent pratique physique, solidarité et visibilité à travers des défis, animations ou simples gestes.
  • Elles humanisent la sensibilisation en donnant la parole aux concernées (athlètes, patientes…).
  • Elles soulignent l’importance de chaque contribution collective ou individuelle.

Le sport n’est pas qu’une activité, c’est une arme contre l’isolement, un allié pour la santé physique et mentale. Chaque kilomètre, engagement et témoignage constituent du soutien.

Anja Wicker vise Milan-Cortina 2026 : ambition, adaptation et surpassement


L’athlète allemande Anja Wicker se prépare à participer à ses quatrièmes Jeux paralympiques d’hiver à Milan Cortina dès janvier 2026.
Elle s’apprête à performer grandement après avoir remporté l’or en Para biathlon à Sotchi 2014 et lamédaille de bronze à Pékin en 2022.



Son profil selon le site internet Paralympic :

  • La sportive de 33 ans n’a aucune sensation dans ses jambes dû à une malformation de la moelle épinière à la naissance (syndrome de régression caudale).
  • Son entraînement débute le 1ᵉʳ mai et représente 15 à 20 heures par semaine sur roller skis en été.

Un parcours, trois essentielles :


• Résilience face aux échecs : elle a eu un déclic après des Jeux compliqués en 2018 à Pyongyang. Elle entame une période de réajustement de sa santé, son entraînement et son mental.

• La régularité est la clé de la réussite : elle a remporté trois médailles aux mondiaux de Pokljuka (Slovénie) et un cinquième Globe de Cristal au cours de la saison d’Hiver 2024/2025.

• L’importance du financement des institutions : le Para biathlon en Allemagne bénéficie d’un financement fédéral solide. Il en est de même pour la visibilité donnée à cette discipline.


Anja Wicker se dépasse en permanence : elle incarne une solide discipline malgré les blessures ou les doutes.
Elle transforme les échecs en carburant et accepte l’imperfection pour mieux rebondir. Si son regard est tourné vers le podium, la persévérance reste un défi constant, notamment dans le sport paralympique féminin.

Santé des sportives : trois disciplines à surveiller

La pratique sportive est bénéfique pour la santé, mais certaines disciplines présentent des risques spécifiques pour les femmes.
Voici trois sports à surveiller pour préserver la santé et la performance.

Notre chiffre du jour :

  • 70,5 % des femmes pratiquant la gymnastique artistique ont rapporté au moins une blessure dans l’année, d’après un article scientifique publié dans Applied Sciences.

Cyclisme : douleurs périnéales et posturales

Problème : Pression de la selle sur le périnée, douleurs et engourdissements.
Exemple : Pauline Ferrand-Prévot a souffert de douleurs périnéales après l’étape de montagne du 2 août 2025 lors du Tour de France Femmes.

Solutions :

  • Utiliser des selles adaptées à l’anatomie féminine.
  • Ajuster la hauteur et l’inclinaison de la selle.
  • Renforcer les muscles du tronc et étirer les lombaires.
  • Alterner entre vélo de route, VTT et vélo elliptique

Course à pied : impacts répétés

Problème : Douleurs chroniques aux genoux et aux chevilles dues aux impacts fréquents.
Exemple : La marathonienne britannique Paula Radcliffe a ressenti des douleurs chroniques aux genoux et chevilles après plusieurs saisons de marathon.

Solutions :

  • Choisir des chaussures avec amorti en mousse EVA ou gel.
  • Varier les surfaces de course.
  • Respecter des temps de récupération de 48 h entre les séances intenses.

Gymnastique : blessures physiques fréquentes

Problème : Risques de blessures aux articulations, tendons et muscles en raison des sauts et réceptions.
Exemple : Simone Biles a subi une déchirure partielle d’un ligament avant les Championnats du monde de gymnastique 2019 à Stuttgart.

Solutions :

  • Renforcer les abdominaux, lombaires et quadriceps.
  • Intégrer des étirements réguliers.
  • Utiliser des tapis amortissants en mousse dense.


Bonnes pratiques :

  • Écouter son corps et respecter les signaux de fatigue.
  • Porter des protections adaptées.
  • Maintenir une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant.
  • Effectuer un suivi médical régulier.

La résilience et le leadership féminin : des forces pour transformer le sport

Le sport féminin progresse mais il doit aussi valoriser ce que ces parcours révèlent. Au programme : du courage, de l’engagement, du dépassement et de la solidarité !
Et l’athlète qui l’incarne cela à la perfection est Kati Tabin !

Elle est défenseuse canadienne, membre des Montréal Victoire en PWHL appelé aussi Professional Women’s Hockey League. Elle connaît une progression constante, malgré les interruptions financières et le manque de reconnaissance. Kati Tabin illustre un témoignage de force pour inciter les athlètes au dépassement de sois. Son leadership sur la glace renvoie à un modèle plus large. Inspirer d’autres femmes à oser, croire en elles, persévérer.



Des éléments essentiels :

  • Résilience : beaucoup de sportives doivent faire face à des obstacles externes tels qu’un manque de moyens, de soutien, d’opportunités.
  • Leadership : ce type de parcours contribue à changer les mentalités.
  • Équité et visibilité : ces histoires promouvoit l’égalité des chances, encouragent les fédérations et clubs à améliorer leur soutien au sport féminin. Il est devenu une nécessité de valoriser les femmes dans toutes les sphères du sport.

Kati Tabin n’est pas seulement une défenseuse solide mais elle est le reflet de ces valeurs. Elle s’affirme déterminée en signant une prolongation deux ans au sein de son équipe et en visant les JO Milan Cortina 2026. Le manque de ressources peut être surmonté et chaque petit pas est une étape de progression pour l’avenir.

Leur pire match a lieu sur les réseaux sociaux : Cyberharcèlement et sportives de haut niveau


Les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans le monde du sport féminin.
Ils offrent une plateforme pour partager des moments d’entraînement, des victoires mais aussi des défis personnels.
Cependant, les sportives font face à une double pression. Il faut désormais performer sur le terrain et gérer une notoriété en ligne.


Les chiffres

  • 29% des sportives sont plus susceptibles d’être victimes d’injures en ligne que leurs homologues masculins, d’après une étude menée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
  • La judoka Romane Dicko et la footballeuse Kenza Dali ont partagé leurs expériences d’abus en ligne. Des messages avec un impact dévastateur sur la santé mentale et le bien-être.

Des pistes de solutions

  • Inclusion et solidarité : La gymnaste Simone Biles transforme ces défis en sources de motivation. Elle dénonce les propos transphobes de l’ancienne nageuse universitaire américaine Riley Gaines.
  • Programme « Athlete365 » du Comité International Olympique : Il donne des conseils sur la gestion auprès des athlètes, sur l’impact des réseaux sociaux sur leur bien-être mental.

Il est urgent d’établir une meilleure éducation sur l’usage des médias et d’une régulation plus stricte des contenus en ligne. Ces lieux fictifs offrent une visibilité accrue mais exposent à de violente critiques. Les plateformes doivent jouer un rôle actif dans la protection des athlètes et des femmes.

La vulnérabilité peut devenir une force en créant un environnement numérique plus sain et plus inclusif.

Quand l’anxiété frappe, elle répond par un swing implacable :


Céline Boutier est une golfeuse française au sommet de la hiérarchie mondiale. Elle occupe la 23ᵉ place mondiale au classement Rolex Women’s World Golf Rankings. Cette sportive de haut niveau incarne cette génération d’athlètes qui ne sépare plus performance et bien-être mental.
Elle a fait du mental sa plus grande force.


Un parcours de dépassement

  • Céline Boutier a traversé des épisodes d’anxiété, de doutes et de forte pression. La solution est le tavail du mental.
  • Elle s’est tournée vers un psychologue du sport dans un but de compréhension des émotions.
  • Elle a simplifié ses objectifs en se concentrant sur l’instant présent et en réduisant le temps au practice. Le but est de se confronter au stress et d’nternaliser le calme.
  • Elle a remporté l’Evian Championship qui est l’un des cinq tournois majeurs mondiaux en 2023. Un tournant symbolique dans sa carrière !
  • Elle assume un rôle sociétal et promouvoit l’accessibilité du golf féminin. De plus, elle porte des messages d’égalité et soutient les générations de futures golfeuses.

Ce que l’on peut en retenir

  • Le talent et la technique ouvrent la voie. Mais c’est le mental, l’équilibre intérieur et la résilience qui permettent de durer.
  • Céline montre que performer c’est aussi accepter ses fragilités.
  • Les apprivoiser et rebondir malgré elles est un travail de fond.
  • Le mental est une discipline qui nécessite d’être construite et nourrit jour après jour.

Et si le secret d’une meilleure performance ne se jouait pas dans la salle… mais dans votre assiette ?


La performance n’a de sens que si elle est durable.
Un déjeuner anti-inflammatoire devient un véritable levier de santé.
Il aide à réduire les inflammations, à mieux récupérer et à retrouver son équilibre naturel. Ce mode de vie global associe plaisir, vitalité et conscience alimentaire. Il est particulièrement adapté aux femmes actives et sportives !


Les clés d’un déjeuner anti-inflammatoire efficace :

  • Privilégier les oméga-3, huile d’olive, noix, poissons gras pour un apport en oméga-3 équilibré. Le but est de calmer l’inflammation chronique.
  • Miser sur les végétaux colorés, riches en polyphénols, en fibres et avec des propriétés anti-oxydantes. Consommez ainsi des légumes verts, fruits rouges, céréales complètes.
  • Utiliser les épices comme carburant naturel tel que le curcuma, poivre noir, gingembre, cannelle.
  • Réduire les aliments ultra-transformés et le sucre raffiné. Ils entretiennent le stress oxydatif et la fatigue.
  • Coupler nutrition et récupération mentale tel que la méditation, respiration, sommeil, mouvement quotidien, gestion du stress et activité physique douce. Ils renforcent les effets de cette alimentation.
  • Il est essentiel d’inclure une hydratation continue avec de l’eau, thé vert, infusions. Elles éliminent les toxines et soutiennent la récupération.

Le dépassement ne passe pas que par l’effort mais aussi dans une alimentation équilibrée. Se nourrir c’est aussi prendre soin de soi sur la durée !

Sécurité et bien-être des femmes dans les salles de sport : un enjeu urgent


58 % des femmes se sentent en insécurité dans les salles de sport, des lieux censés promouvoir la santé et le bien-être.
Pourtant, elles continuent de s’entraîner, de se dépasser et de briser les barrières en 2025. Pourquoi transforment-elles les obstacles en opportunités ?


Points clés :


Résilience face à l’adversité : Près de 60 % des femmes ont été confrontées à des situations de comportement déplacé/inapproprié dans une salle de sport. Un chiffre glaçant issue d’une enquête menée par Flashs pour l’enseigne de fitness L’Orange Bleue. La même proportion reconnaît que le regard des autres a déjà freiné leur pratique. Pourtant, nombreuses choisissent de ne pas se laisser abattre et continuent à fréquenter ces lieux.
Force mentale : Elles développent des stratégies d’évitement pour se concentrer sur leurs objectifs : porter une casquette, écouter de la musique ou adopter une attitude concentrée.
Modèles inspirants : Des athlètes comme Aitana Bonmatí illustrent la détermination et la persévérance des femmes dans le sport, malgré les obstacles. Pourquoi c’est essentiel ? Un environnement hostile décourage la pratique sportive régulière et affecte la santé mentale des femmes.

Appel à l’action : Il est crucial que les salles de sport reconnaissent ces défis et mettent en place des mesures strictes. Solutions ? Lutter contre le harcèlement et former le personnel. Le but ? Garantir un environnement sûr et respectueux pour toutes.

Chaque séance de sport devrait être un moment de bien-être, de dépassement et de liberté !
En reconnaissant les obstacles et en agissant concrètement pour les éliminer, ces lieux peuvent contribuer à l’épanouissement des femmes.


Rugby féminin : quand la victoire devient moteur de transformation


Après leur triomphe en Coupe du Monde 2025, les joueuses anglaises ont inspiré bien plus qu’un trophée. Et oui ! Elles ne se contentent plus de gagner et changent les règles du jeu.

La Rugby Football Union a lancé le plan “Every Rose: Our Time”
Qu’est-ce que c’est ? Une stratégie sur cinq ans pour faire du rugby féminin un pilier durable du sport britannique. Cela a pour but de développer la pratique, les revenus et l’engagement des femmes dans le rugby.


Les objectifs clés :

  • 100 000 joueuses actives d’ici à 2030 soit +38 % de croissance ces dernières années, d’après un article du 6 octobre 2025 publié par Reuters.
  • Plus de visibilité médiatique et de revenus dédiés au sport féminin
  • Renforcer les opportunités professionnelles pour les joueuses, les postes d’entraîneuses et de dirigeantes

Les points clés :

  • Le surpassement vient autant des terrains que des coulisses
  • Ce type d’initiative montre que la performance féminine n’est plus seulement« faire aussi bien que les hommes », mais « définir son propre niveau, sa propre vision, son propre futur ».
  • Cet exemple démontre que l’investissement stratégique dans le sport féminin ne relève pas seulement du mécénat. C’est aussi une vision durable de croissance et d’inclusion.
  • Un tel modèle peut être transposé à d’autres sports féminins en France et dans le monde : visibilité, ressources, gouvernance.

Le dépassement derrière la performance :

  • Il y a des années de lutte contre les stéréotypes, le manque de moyens et l’inégalité de traitement.
  • Les joueuses anglaises ont choisi de transformer leur succès en un acte de leadership collectif
  • En prouvant que le sport féminin est un moteur économique et social puissant
  • En ouvrant la voie pour d’autres disciplines encore en quête de reconnaissance
  • En montrant que le véritable dépassement c’est de bâtir des projets profitant à toutes les générations

Ce plan “Every Rose” n’est pas qu’un projet sportif mais une révolution culturelle où la victoire devient un levier de changement durable.

Et si votre salle de sport devenait un lieu de bien-être au féminin, sans pression et sans jugement ?


De plus en plus de femmes optent pour des salles de sport réservées aux femmes. Pourquoi ? Elles font souvent face à l’intimidation, au jugement ou à un manque de confort.
Ces espaces spécialisés apparaissent comme une véritable réponse aux défis de l’accès au sport féminin.


Une constatation :

  • 39,2 % des femmes se sentent plus intimidées par les hommes lorsqu’elles s’exercent, et 29,2 % se sentent jugées par eux. Cette étude et a impliqué 279 femmes, dont 84 % sont des pratiquantes régulières de salle de sport (source : février 2025, revue PLOS ONE).
  • Cet ensemble constitue un frein à leur pratique et notamment dans les zones musculation.

Les points clés :

  • Les salles pour femmes valorisent une ambiance de soutien et de communauté, où l’on peut se concentrer sur bien-être et mouvement sans distraction. Elles “osent” aller vers des mouvements de force, sans avoir peur des regards masculins ou des stéréotypes.
  • Elles proposent souvent des équipements, des classes et des programmes adaptés au corps féminin et à ses spécificités. Les femmes renforcent leur corps et leur estime d’elles-mêmes.
  • Le sentiment de confort et de sécurité accru permet d’augmenter la fréquence d’entraînement et de réduire l’abandon.
  • Un élément clé pour que le sport devienne un vecteur durable de santé et de bien-être !

Les salles de sport destinées aux femmes offrent un espace qui reconnaît et valorise leurs besoins spécifiques.

Et si 10 minutes suffisaient à transformer votre journée ?


Le stress chronique impacte à la fois la performance, la récupération et la santé globale. Il peut être difficile de trouver un équilibre entre travail et vie personnelle.
La méditation, respiration et yoga apparaissent comme un véritable outil de résilience.
Des alliées pour renforcer le mental, améliorer la concentration et favoriser le bien‑être quotidien.


Points clés :

  • 1 femme sur 2 déclare ressentir un niveau de stress élevé lié au travail, au sport et à la vie personnelle, 8 octobre 2025, World Health Organization.
  • La méditation régulière réduit les niveaux de cortisol, améliore le sommeil et favorise la récupération après l’effort.
  • Le yoga et les techniques de respiration augmentent la flexibilité, l’équilibre et la régulation émotionnelle.
  • L’intégration de 10 à 20 minutes de pleine conscience par jour peut améliorer la concentration, la motivation et la résilience. Ils transforment le stress en moteur de performance.

La pleine conscience permet de rester concentrée, gérer les émotions et de se dépasser. Ainsi, les femmes optimisent la gestion de la pression et le dépassement des obstacles.

Nutrition intuitive : écouter son corps, l’acte le plus puissant du sport



Le plus grand défi n’est pas de suivre un régime mais c’est de réapprendre à écouter son corps. L’équilibre alimentaire est la clé pour un quotidien épanouissant !
La solution est la nutrition intuitive pour un retour à soi.
C’est un outil de puissance autant qu’un geste de bienveillance pour les femmes sportives.


Quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes :

  • Seulement 6 % des recherches en nutrition sportive se concentrent sur les femmes d’après NutraIngredients, articlé daté du 30 septembre 2022.
  • L’alimentation intuitive est corrélée négativement aux troubles du comportement alimentaire.

Le défi :

  • Résister à la pression de la “performance alimentaire” pour retrouver confiance en ses sensations.
  • Écouter sa faim, ses envies, sa satiété, c’est un acte de puissance et d’autonomie.

Les bases à retenir :

  • Prioriser les aliments bruts, colorés, riches en nutriments tel que fibres, protéines et féculents
  • Manger en pleine conscience et sans culpabilité.
  • Bien se nourrir c’est aussi nourrir son mental.

Adopter une alimentation intuitive signifie reprendre le contrôle sur sa santé, son image, ses performances. C’est refuser la pression des diktats pour retrouver du plaisir dans chaque repas.

Récupération active : l’arme secrète du dépassement sportif

La récupération est souvent la grande oubliée dans un monde où l’on glorifie la performance et la productivité.

Et pourtant, elle est le socle invisible de toute progression.


Le saviez-vous ?

  • Les femmes utilisent davantage de stratégies de récupération que les hommes d’après une étude menée auprès de 264 athlètes d’endurance, article PubMed, 13 février 2022.
  • 50 % des sportifs déclarent pratiquer la récupération active après un entraînement et 34 % après une compétition, chiffres issus de l’étude mentionnée précédemment.


Pourquoi c’est un vrai défi ?

On valorise souvent l’intensité plus que l’équilibre mais savoir s’écouter, ralentir et se régénérer demande de la discipline mentale.


Les clés d’une récupération active efficace :

  • Bouger sans forcer : activités telles que la marche, yoga, mobilité douce.
  • Bien dormir : 7 à 8 h de sommeil réparateur minimum.
  • Manger et s’hydrater correctement.
  • Lâcher prise, autant physiquement que mentalement.

La récupération active n’est pas un signe de faiblesse mais un acte de conscience.

Le corps assimile, que le mental se reconstruit et que la force renaît lors de ces moments de pause.

Boire, c’est bien. Bien s’hydrater, c’est booster son énergie et sa performance !

L’hydratation ne se limite pas à compenser la perte d’eau pendant l’effort. Elle impacte la récupération, la concentration, la régulation hormonale et même l’état de la peau.
Les boissons fonctionnelles enrichies en électrolytes, vitamines ou antioxydants deviennent des alliées pour la santé et la performance.


Points clés :

  • Une déshydratation de seulement 2 % peut réduire la performance sportive de façon significative, surtout chez les femmes en période de cycle menstruel, 1ᵉʳ aout 2011, PubMedCentral.
  • Les boissons fonctionnelles riches en électrolytes aident à maintenir l’équilibre minéral et favorisent une récupération plus rapide.
  • L’eau seule reste indispensable tout comme les infusions et tisanes. Elles contribuent à l’hydratation tout en apportant antioxydants et bienfaits digestifs.
  • Une hydratation adaptée au quotidien améliore le sommeil, l’humeur et la concentration, créant un cercle vertueux pour le bien-être général.

En effet, l’hydratation régulière permet de prévenir les blessures et les crampes. C’est un facteur crucial pour continuer à progresser et se dépasser jour après jour. Chaque gorgé est un petit coup de pouce pour votre bien-être ! Elle permet de maintenir énergie, focus et motivation malgré les facteurs du quotidien.

Le cardio-training au féminin : booster l’énergie, la santé et la confiance


Le cardio-training n’est pas seulement un moyen de brûler des calories.
Il stimule le cœur, les poumons, l’endurance, mais joue aussi un rôle majeur sur la santé mentale et la confiance en soi.
Qu’il s’agisse de running, vélo, HIIT ou natation, le cardio permet de se sentir plus forte, énergique et prête à relever les défis du quotidien.


Points clés :

  • Le cardio régulier réduit le stress, l’anxiété et améliore le sommeil. Il joue un rôle crucial sur la santé mentale.
  • Il renforce le système cardiovasculaire et la capacité respiratoire, limitant les risques de maladies chroniques.Vous allez pouvoir repousser vos limites physiques, en améliorant son endurance, puissance et capacité respiratoire.
  • Les entraînements par intervalles permettent de gagner en endurance et brûler des graisses en moins de temps.
  • Faire du cardio dans un environnement motivant améliore la régularité et le plaisir. Les challenges de groupe permettent de se surpasser et de mesurer ses progrès.

Chaque séance devient un défi sur lequel l’énergie, la persévérance et la régularité se transforment en progrès visibles. Pratiquer régulièrement le cardio dans un environnement motivant permet de créer un cercle vertueux.

Mental sportif : la clé invisible du dépassement

Les plus grandes victoires ne se jouent pas toujours sur le terrain.
Elles se gagnent dans la tête, à l’entraînement, dans la gestion de la peur et du doute.
Le mental représente une frontière invisible entre l’abandon et la réussite.

Quelques faits révélateurs

  • Les athlètes les mieux classés dans le Top 3 utilisent plus de 12 stratégies de récupération contre 9 en moyenne pour les autres. Cette étude est issus de PubMed Central, date du 13 février 2022. Ainsi, la préparation mentale et stratégique fait la différence !
  • Des sportives comme la golfeuse Céline Boutier ou la judokate Clarisse Agbégnénou illustrent cette force mentale. Elles parviennent à transformer la pression en moteur.

Le défi ?

Apprendre à rebondir après un échec, à garder le focus quand tout semble perdu, à gérer le stress et la peur du regard.

Les piliers du mental sportif féminin :

  • Visualisation et routines positives.
  • Acceptation de l’échec comme apprentissage.
  • Soutien et entraide entre sportives.

Travailler son mental est symbolique. C’est accepter l’échec, cultiver la confiance et transformer les obstacles en moteurs.

Et si les meilleures leçons de management venaient du vestiaire ?

Aujourd’hui, parlons de leadership sportif et performance en entreprise

Les compétences développées dans le sport sont aussi celles exigées dans le leadership ! Elles représentent la discipline, résilience, gestion du stress.

  • Le cabinet de conseil Ernst & Young a mené une étude dans le cadre du programme Women Athletes Business Network.
  • 94 % des femmes cadres ont pratiqué un sport à un moment de leur vie. D’autre part, 74 % d’entre elles estiment qu’une expérience sportive peut favoriser l’ascension professionnelle et du leadership.
  • 85 % des femmes qui ont pratiqué un sport jugent que les compétences développées sont bénéfiques pour leur carrière. Un chiffre issu d’une enquête Deloitte, « Impact of Sports on Women’s Professional Success », août 2023.


Des exemples concrets :

  • Serena Williams est une investisseuse et entrepreneuse qui applique au business la même rigueur qu’à l’entraînement.
  • L’ancienne tenniswoman Amélie Oudéa-Castera incarne ce lien entre performance sportive et leadership stratégique. Par la suite, elle est devenue ministre et dirigeante.
  • La championne d’athlétisme américaine Allyson Felix a créé sa marque Saysh. Un projet qui a émergé lorsque ses sponsors l’ont laissé tomber suite à sa grossesse !

Les terrains de sport forment les leaders de demain.

La concentration, l’esprit d’équipe et la capacité à rebondir après un échec sont des leviers puissants.

Les valeurs du sport sont tout autant applicables au quotidien que dans le monde des affaires.

Capteurs, applis, data : Et si si le futur du sport féminin passait par le digital ?

Les outils numériques révolutionnent la manière dont les femmes pratiquent et analysent leur sport.

Cela prend en compte le suivi du cycle, performance, récupération, prévention des blessures.

L’émergence grandissante de la technologie s’invite dans le quotidien des sportives.
Le numérique devient un véritable allié pour comprendre son corps et repousser ses limites en toute autonomie.


Chiffres clés :

  • Selon Statista (2024), 48 % des sportives régulières utilisent des applications ou wearables pour suivre leurs performances.
  • Les capteurs de mouvement permettent une réduction de 25 % des blessures chez les athlètes féminines en entraînement intensif.


Exemples :

  • Strava ou FitrWoman aident les sportives à personnaliser leurs entraînements et à maximiser leur potentiel.
  • Les équipes féminines de football et handball utilisent la data pour optimiser la récupération et la performance match après match.

Ainsi, s’approprier la technologie demande curiosité et rigueur. Les sportives qui intègrent ces outils montrent que dépassement et innovation vont main dans la main pour repousser leurs limites.

Le digital n’efface pas l’effort mais il le rend plus accessible, plus précis et durable.

L’égalité dans le sport commence… dans nos villes.

Trop de femmes renoncent à pratiquer faute d’infrastructures adaptées aujourd’hui.


Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

– En Europe, 31 % des membres des organisations sportives sont des femmes, d’après un rapport publié sur le site internet du Conseil de l’Europe 2024.

– En Australie, 28 % des filles ont envisagé d’arrêter le sport à cause d’un sentiment d’inégalité dans leur club. Cette source est issue de The National Tribune, publié le 26 juin 2024.

– Selon une étude menée en Belgique, seulement 1 utilisateur sur 5 d’équipements sportifs en libre sont utilisés par une femme. Cela suggère que ces installations sont souvent perçues comme moins sécurisées ou moins adaptées aux attentes des femmes.


Les collectivités ont un rôle déterminant :

– Investir dans des vestiaires, éclairages et accès sécurisés.
– Ajuster les horaires pour concilier vie familiale et sportive.
– Former les encadrants à une pratique inclusive.

Moins de 1 % des infrastructures sportives en France portent des noms de femmes !

Favoriser la pratique féminine locale signifie renforcer la base de la pyramide sportive.

Il est urgent de considérer le club féminin comme un bien commun du territoire. Il faut une coordination entre mairie, clubs, sponsors et médias pour transformer cette vision en réalité.

Après la ligne d’arrivée : la reconversion des sportives féminines

La compétition, l’effort, l’entraînement structurent une vie entière pour beaucoup d’athlètes.

Mais la carrière sportive et notamment féminine n’est pas inépuisable.
Savoir anticiper l’après-sport est donc une question de performance mais aussi de dignité.

La reconversion mérite qu’on lui accorde davantage d’attention dans le sport féminin !


Les chiffres :

  • Une étude auprès d’anciennes athlètes montre que le « syndrome de l’après » est réel. Cela prend en compte la perte d’identité, manque de repères, voire isolement.
  • Une enquête montre que parmi les femmes cadres à haut salaire, 69 % ont pratiqué un sport compétitif dans leur jeunesse. Cela suggère que la pratique sportive est un atout de performance.

Axes d’action :

  • Trouver des pistes parallèles pendant la carrière sportive tel que les études, mentorat, préparation mentale à la fin de cycle.
  • Sensibiliser les dirigeantes et sponsors. Il faut expliquer que l’accompagnement dans la reconversion féminine est investissement d’image, d’expérience et d’engagement de marque.

Une sportive qui devient coach, dirigeante, entrepreneure, conférencière, mentore incarne une réussite circulaire. Ainsi, elle nourrit la filière, la visibilité et l’inspiration.

Sport féminin : et si la première inégalité se jouait… sous nos pieds ?


Les marques ont simplement rétréci les modèles masculins pour les adapter aux femmes pendant longtemps.
Même design et matériaux mais juste une pointure en moins.
Les résultat sont des douleurs, inconfort, blessures à répétition.
Et pourtant, les corps féminins ne fonctionnent pas comme ceux des hommes.
Le bassin est plus large, la voûte plantaire diffère, le centre de gravité se déplace selon le cycle hormonal.
Ces différences biomécaniques influencent directement la posture, la foulée et la prévention des blessures.


Quelques chiffres qui interpellent :

  • Les sportives ont 1,5 à 2 fois plus de risques de blessures au genou liées à un amorti inadapté. Cette information est issue de la source The British Journal of Sports Medicine, 2023.
  • 64 % des femmes coureuses déclarent avoir déjà ressenti une douleur causée par des chaussures “non pensées pour elles”.
  • Seules 15 % des marques conçoivent aujourd’hui des modèles basés sur la biomécanique féminine réelle.

Il est temps de changer de paradigme !

  • Concevoir les chaussures à partir de données féminines et non des modèles masculins miniaturisés.
  • Intégrer les variations hormonales dans les tests d’amorti et de stabilité.
  • Former les coachs et les vendeurs à repérer les signes de blessures liées à l’équipement.
  • Valoriser les marques qui investissent vraiment dans la R&D dédiée comme Nike “Go FlyEase Women”, Adidas Ultraboost 22 ou On Running FemFit.

Le choix des baskets n’est pas qu’une question de style mais de santé, de performance et de reconnaissance. Concevoir pour les femmes et avec les femmes, c’est franchir une étape clé vers un sport plus inclusif et plus intelligent.

Milan‑Cortina 2026 : focus sur les épreuves féminines :


Les Jeux Olympiques d’hiver mettent les sportives à l’honneur !
Cette édition d’hiver se déroulera entre Milan et Cortina d’Ampezzo du 6 au 22 février 2026.
L’événement rassemblera les meilleurs athlètes internationaux des sports d’hiver. Une occasion idéale pour le public de s’initier à l’univers du ski, du patinage et de sports de glisse.


À ne pas manquer :

  • Curling : ouverture dès le 4 février à Cortina d’Ampezzo.
  • Hockey sur glace féminin : début le 5 février 2026 à Milan, la première vitrine hors des montagnes pour les spectateurs.
  • Ski alpin : du 8 au 18 février sur les pistes de de Tofane.
  • Bobsleigh, luge et skeleton : au centre de glisse du Trentin-Haut-Adige.
  • Ski de fond et biathlon : des pratiques qui mettent en avant endurance et précision. Les françaises seront très attendues sur le biathlon !

Ces Jeux offrent visibilité, égalité et inspiration pour les générations futures. Le sport féminin n’a jamais été aussi central sur la scène olympique d’hiver.

Les Jeux olympiques Cortina représenteront bien plus qu’une compétition.

C’est un véritable symbole d’unité, d’émotion et de respect entre les nations. L’Italie offrira au monde un spectacle inoubliable lors de cet événement sportif fédérateur.

Micro-sieste sportive : l’arme secrète des sportives

La micro-sieste d’une durer de 10 à 20 minutes maximum devient un outil clé pour améliorer la récupération et la performance des sportives. Et c’est le cas même chez les amateurs ! Cette pratique agit autant sur le corps que sur le cerveau et offre un véritable boost.

Les bénéfices prouvés :

  • Récupération musculaire plus rapide après l’effort.
  • Concentration et vigilance améliorées.
  • Renforcement de la mémoire musculaire.
  • Réduction du stress et de la fatigue mentale.

Comment bien la pratiquer ?

  • Juste après l’entraînement ou entre deux séances intensives.
  • Durée de 10 à 20 min, pas plus pour éviter de dérégler le rythme circadien.
  • Dans un environnement calme, excentrées de points de lumières et des perturbateurs numériques.
  • Respiration lente avant de s’endormir. Intégrer la respiration consciente ou la méditation.
  • Idéal après les séances bas du corps ou les entraînements techniques.

Pourquoi l’adopter ?

Parce qu’elle optimise l’effort et sans effort supplémentaire.
C’est un outil simple, naturel, et extrêmement efficace pour toutes les femmes actives.

C’est la véritable clé d’un équilibre pour conjuguer performance et santé au quotidien.

Imaginez un corps qui ne cède pas face au stress qui est plus fort, plus mobile et serein.

Le renforcement musculaire pour les femmes devient un véritable outil de santé, de prévention et de bien-être.
Développer une structure musculaire solide peut être un défi.
Mais le saviez-vous ? Il permet non seulement de mieux performer, mais aussi de mieux bouger, vieillir et se sentir davantage confiante.
Aujourd’hui, la musculation féminine s’impose comme un pilier incontournable d’un mode de vie équilibré.

Les bénéfices :

  • Posture renforcée : un tronc plus fort réduit les douleurs dorsales et améliore l’alignement.
  • Stabilité articulaire : essentielle pour prévenir les blessures, notamment au niveau des genoux et hanches.
  • Équilibre musculaire : un développement harmonieux du haut et du bas du corps pour des gestes plus fluides.
  • Santé osseuse : la musculation stimule la densité minérale ainsi que le taux de calcium. C’est un atout majeur pour les femmes !
  • Bien-être mental : les séances régulières augmentent la confiance, réduisent le stress et optimisent le sommeil.

Comment l’intégrer facilement ?

  • Intégrer 2 à 3 séances par semaine. Cela suffit pour observer des résultats.
  • Privilégier les mouvements polyarticulaires tel que les squats, pompes, gainage, tirages.
  • Adopter une progression douce pour éviter les blessures.
  • Combiner renforcement, mobilité et étirements pour un corps fonctionnel.

S’entraîner pour devenir plus forte n’est pas une tendance mais c’est un investissement dans le bien-être, d’optimiser ses performances et de renforcer sa confiance.

Le renforcement musculaire féminin est une méthode pour reprendre le pouvoir sur son corps. L’objectif est également de gagner en autonomie et de construire une force durable.






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