De nombreuses athlètes choisissent désormais de se couper des réseaux sociaux avant les compétitions. Les sportives de haut niveau comme les espoirs en devenir font face à une même réalité. L’impact des réseaux sociaux sur leur performance est devenu incontournable.
Des témoignages récents et précis
Plusieurs membres de l’équipe d’Angleterre dont Alessia Russo, Lauren James et Lucy Bronze ont officiellement annoncé qu’elles éviteraient les réseaux sociaux pendant l’Euro 2025 car jugés toxiques. Russo a même confié qu’elle avait délégué la gestion de son Instagram lors de la Coupe du Monde 2023 pour rester concentrée.
Simone Biles fait également face à une forte pression en ligne. Elle a supprimé son compte X, affirmant que ce geste l’aide à « survivre à la folie » médiatique. Cet exemple illustre parfaitement la prise de conscience croissante chez les athlètes de haut niveau : préserver sa santé mentale passe aussi par une mise à distance des réseaux sociaux.
Des conséquences réelles sur la santé mentale
De nombreuses études confirment l’effet délétère des réseaux sociaux sur le bien-être psychologique des jeunes athlètes. Une recherche de l’Université du Michigan démontre que les athlètes universitaires qui passent plus de deux heures par jour sur Instagram ou TikTok présentent des taux plus élevés d’anxiété et de troubles du sommeil.
L’excès de notifications, les commentaires négatifs et la comparaison constante à d’autres profils accentuent la pression mentale. Les sportives sont souvent jugées à la fois sur leurs performances et leur apparence. Les réseaux sociaux deviennent ainsi un facteur de stress supplémentaire.
Les recommandations des professionnels
Il est conseillé aux athlètes de se fixer des limites strictes concernant les réseaux sociaux avant les compétitions. Les psychologues du sport observent que la surcharge cognitive liée à l’activité numérique peut nuire à la récupération, à la concentration et à la performance globale.
Une pratique qui améliore la performance
Se couper des réseaux sociaux permet aux sportives de gagner en sérénité et ce même si c’est temporaire. Elles réduisent les distractions, améliorent la qualité de leur sommeil et préservent leur estime personnelle.
Cela peut aussi créer un climat plus propice à la cohésion d’équipe. Moins d’influences extérieures, plus de focus sur le jeu et les objectifs communs.
Comment mettre en place une pause sur les réseaux sociaux
Voici quelques bonnes pratiques :
- Planifier une période de désactivation. Par exemple, une semaine avant l’événement.
- Désinstaller temporairement les applis du téléphone.
- Nommer un ecommunity manager pour publier à votre place si besoin.
- Informer votre entourage afin qu’il respecte votre besoin de coupure.
Des exemples
- Alessia Russo : gestion externalisée de ses comptes pendant les grandes compétitions.
- Simone Biles : retrait temporaire des réseaux sociaux après Tokyo 2021.
- Naomi Osaka : retrait médiatique prolongé et priorité à la santé mentale.
- Chloé Kim a avoué avoir supprimé ses apps après les JO de Pékin pour respirer.
Toutes affirment que cette prise de distance a été bénéfique à leur équilibre personnel et à leur performance.
Conclusion
La prise de recul des sportives face aux réseaux sociaux est bien plus qu’un effet de mode. C’est une réponse lucide à un environnement numérique parfois toxique,qui peut affecter profondément la confiance et la santé mentale.